[01/06/2007 16:22:43] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé vendredi à un nouveau sommet depuis six ans et demi, le CAC 40 prenant 1,05% après une série d’indicateurs économiques meilleurs que prévu aux Etats-Unis, entraîné par les records des titres Renault et EDF. L’indice parisien vedette a gagné 64,15 points à 6.168,15 points, retrouvant son plus haut niveau en clôture depuis novembre 2000, dans un volume d’échanges étoffé de 6,560 milliards d’euros. Londres a grimpé de 0,84%, Francfort de 1,33% et l’Eurostoxx 50 de 0,89%. “Tout le monde s’accorde désormais pour dire que la croissance mondiale va rester forte, avec une progression des bénéfices des entreprises qui maintient les valorisations boursières à des niveaux raisonnables”, a expliqué à l’AFP un vendeur d’actions d’une grande banque européenne. De plus, selon ce courtier, “les profits des entreprises devraient les inciter à poursuivre leurs acquisitions, leurs distributions de dividendes et les opérations de rachats d’actions, ce qui soutient les marchés”. Déjà bien orienté dans la matinée, le CAC 40 a accéléré sa progression à l’annonce de créations d’emplois non agricoles supérieurs aux attentes aux Etats-Unis, à 157.000 en mai alors que les économistes tablaient sur 135.000. Autre bonne nouvelle pour les investisseurs, l’indice ISM d’activité du secteur industriel aux Etats-Unis, a progressé à 55% en mai contre 54,7% en avril, au-dessus des attentes qui se situaient à 54%. Renault (+7,10% à 113,79 euros) a touché un sommet historique malgré le recul de ses ventes de véhicules neufs en France (-9,6% en mai, à 39.482 unités), bénéficiant d’espoirs de relance grâce aux sorties de nouveaux modèles, comme la nouvelle Laguna qui sera dévoilée officiellement lundi. PSA Peugeot-Citroën (+2,36% à 60,28 euros), dont les ventes françaises ont progressé de 4,5% le mois dernier, a également grimpé. EDF (+3,55% à 71,38 euros) a battu les records établis ces derniers jours alors que son PDG Pierre Gadonneix a évoqué de possibles coopérations commerciales avec GDF (+0,35% à 37,45 euros), dans le cadre de l’ouverture des marchés de l’énergie à la concurrence pour les particuliers au 1er juillet. France Télécom (+2,58% à 23,42 euros) a bénéficié, sans nouvelles particulières, d’un effet de rattrapage au niveau européen du secteur des télécoms, “qui était resté à la traîne depuis le début de l’année”, selon un courtier. Vinci (+2,06% à 60,01 euros) a profité de l’acquisition annoncée du spécialiste des infrastructures pétrolières Entrepose Contracting, qui va lui permettre de se diversifier dans un créneau très dynamique pour un prix d’environ 300 millions d’euros jugé raisonnable par les analystes. Danone (+1,92% à 59,33 euros) a été recherché après l’entrée en vigueur de la division par deux de la valeur nominale des titres, une mesure destinée à accroître la liquidité de la valeur. Chaque actionnaire a vu en compensation son nombre de titres multiplié automatiquement par deux. Imerys (+4,66% à 77,55 euros) a bondi après une étude positive des analystes d’UBS, qui ont relevé leur recommandation sur le fabricant de matériaux de construction à “acheter” contre “neutre” auparavant, en estimant qu’il devrait bénéficier de la mesure annoncée de déduction fiscale des intérêts d’emprunts immobiliers. Valeo (-0,58% à 40,99 euros) a effacé tous ses gains après un bond de 2% en début de séance, alors que la Société Générale est montée à près de 7% du capital de l’équipementier automobile, sous pression depuis plusieurs mois du fonds d’investissement américain Pardus. |
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