| ||
 | ||
[05/06/2007 07:36:21] WASHINGTON (AFP) Le peu de flexibilité du régime de change chinois empêche les autres pays asiatiques de renforcer leurs monnaies, et contribue à l’accumulation de réserves qui déséquilibrent la croissance régionale, a regretté mardi le Fonds monétaire international (FMI). “La flexibilité toujours limitée en Chine rend plus difficile pour les autres pays de permettre un renforcement de leur taux de change”, a noté le directeur Asie du FMI, David Burton, dans un discours prononcé à Singapour dont le texte a été distribué à Washington. “Cela peut s’avérer à la fois coûteux et créer des difficultés en terme de gestion monétaire”, a ajouté le responsable du FMI, qui recommande une plus grande souplesse des régimes de change dans toute la région. En Chine, “une plus grande flexibilité des taux est également nécessaire pour donner à la politique monétaire l’envergure nécessaire pour dominer la croissance rapide du crédit et contenir les investissements excessifs”, a-t-il ajouté. Dans son discours, consacré à la conjoncture économique asiatique dix ans après la crise financière qui a profondément ébranlé la région, M. Burton a estimé que les pays de la zone avaient “tirés les bons enseignements de la crise” et avaient recouvré leur dynamisme d’il y a dix ans. Il a toutefois pointé plusieurs champs dans lesquelles des réformes demeuraient nécessaire, et appelé notamment à une reprise des investissements — sauf en Chine — pour encourager la consommation. |
||
|