Apparemment, certains de nos lecteurs
n’ont pas pleinement saisi le sens de notre dernier article d’opinion sur
les chèques sans provision et où il était question de ramener les choses à
leur point d’inflexion principal : celui de la responsabilité de l’acte.
On nous a accusés de n’avoir rien ajouté, de rester dans l’abstrait, de
tourner autour du pot, d’avoir écrit un papier qui n’a ni queue ni tête… On
nous a même reproché de remplir un vide dans le site.
Cela nous étonne car notre propos n’était pas dans un article à
d’information mais dans un article d’opinion. Nous n’avions pas l’intention
d’expliquer en quoi consistait cette nouvelle loi sur les chèques sans
provision dans le détail. Nous voulions uniquement affirmer l’opinion
suivante : les actes ont des conséquences !
Quelle que soit la loi, elle ne peut permettre de laisser dans l’impunité
ceux qui émettent des chèques sans provision. Elle peut se faire plus dure
ou plus douce selon le contexte, certes, mais elle ne peut que sévir.
Le chèque, monnaie scripturale dont la vocation est simplement de se
substituer à la monnaie fiduciaire, a été depuis longtemps dévié de cette
vocation en devenant, dans la pratique quotidienne de certains, un outil de
caution et de garantie. Ceci au moment où tous ces gens savent pertinemment
que c’est absolument contre la loi et que, en cas de problème, ils seraient
face à leurs responsabilités. Des dérives ont été observées, la Justice a
sévi. A chacun d’assumer ses responsabilités. Tel était notre propos, ni
plus ni moins.
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