[13/06/2007 16:55:14] PARIS (AFP) Les associations Agir pour l’Environnement et Priartém (Pour une réglementation des implantations des antennes relais de téléphonie mobile) ont dénoncé mercredi dans un communiqué la commercialisation en France d’un appareil de géolocalisation (GPS) pour enfants. Ce boîtier GPS, baptisé Kiditel, est commercialisé par la société CarTelematics et permet à un enfant d’envoyer, en appuyant sur une touche, un SMS à ses parents s’il se trouve en danger. Ces derniers peuvent alors le rappeler ou le localiser par le biais d’internet. “Sous couvert de géolocalisation, cette société offre la possibilité aux enfants de moins de 10 ans de recevoir des appels téléphoniques, sans limite de durée ni éloignement du terminal de la boîte crânienne, ni informations relatives aux risques sanitaires inhérents à l’utilisation de ce portable”, estiment les associations. Elles “expriment leur indignation face au silence du ministre de la Santé et des agences de veille sanitaire (Afsse et INVS), silence qui permet à une société française de vendre un portable importé de Corée dont les conséquences sanitaires sont désormais incontestables”. Estimant que “la négation de tout risque sanitaire débouchera tôt ou tard sur la mise en cause de la responsabilité civile et pénale du PDG de CarTelematics”, les deux associations “en appellent solennellement à la nouvelle ministre de la Santé afin que cette dernière mette en oeuvre la promesse du candidat Sarkozy, à savoir l’interdiction des portables pour enfants”. Jusqu’à présent, il n’existe pas de consensus scientifique clair sur l’éventuel danger que représente l’utilisation d’un téléphone mobile. Seul prévaut le principe de précaution, énoncé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS): utiliser un kit mains-libres et ne pas laisser les jeunes enfants utiliser un mobile, par exemple. Aucun opérateur, en France, ne commercialise de mobile à destination des enfants, tandis que plusieurs modèles existent déjà dans les pays asiatiques, jouant notamment sur le souci des parents de savoir où se trouve leur enfant. Un premier service permettant aux parents de localiser leurs enfants sur les pistes de ski via un bracelet, mais ne permettant pas à ces derniers de recevoir des appels, avait été lancé cet hiver sur la station de Risoul (Hautes-Alpes) par la société de géolocalisation Assetracker, la société informatique Dreamap et l’opérateur mobile Bouygues Telecom. |
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