[14/06/2007 06:48:04] SAN FRANCISCO (AFP) A l’instar de MySpace pour les adolescents, Facebook pour les étudiants, ou LinkedIn pour les professionnels, Dogster et Catster sont des réseaux sociaux en pleine expansion destinés aux chiens et chats et à leurs propriétaires. Annie est une femelle beagle de 11 mois, originaire de Bristol, dans le Tennessee. Elle adore les carottes, est membre du groupe “Mignons aux grandes oreilles”. Ses amis sont Tank, un shar peï du Cap en Afrique du Sud, Copper, un golden retriever de New York, ou encore Beanie, un caniche qui vit en Malaisie. Annie a même commencé à “écrire” son blog. Comme plus de 290.000 chiens dans le monde, la chienne a sa propre page internet sur Dogster. Les félidés eux sont regroupés sur le site Catster, qui compte déjà plus de 121.000 chats inscrits. Lancé en janvier 2004 à San Francisco, Dogster est né d’une constatation très simple: “J’ai constaté que nulle part on pouvait faire une page internet pour son chien, partager ses photos et ses histoires en ligne”, explique Ted Rheingold, créateur de Dogster. “On pouvait bien sûr mettre des photos en ligne, mais comment connaître le nom de ce chien, sa friandise préférée ou son caractère ?” Forte d’environ 500.000 membres, les communautés de Dogster et de Catster se sont rapidement étendues dans le monde. Parmi les pays les plus actifs, on trouve les Etats-Unis, le Canada, les Philippines, le Royaume Uni, l’Australie et Singapour. Le labrador, le chihuahua, le golden retriever et le berger allemand arrivent en tête des chiens les plus représentés. Outre la possibilité de montrer son animal préféré au monde entier, la communauté peut bénéficier de l’échange d’informations disponibles sur le site: “Si vous avez une question au sujet de votre chien qui se fait vieux, ou si vous voulez un nouveau chien ou chat, de nombreuses personnes sont en ligne pour répondre à vos questions ou vous donner des conseils”, assure Ted Rheingold. D’un simple site où l’on peut échanger photos et anecdotes, le site s’est progressivement enrichi de différentes fonctionnalités. La communauté est organisée en différents groupes d’intérêts, le plus souvent rassemblant des chiens d’une même race ou d’une même ville. Un système de messagerie permet aux utilisateurs de communiquer entre eux de manière privée et les membres ayant envie d’adopter un chat ou un chien peuvent parcourir des milliers d’annonces. La dernière fonctionnalité en date est un service de recommandations de proximité. Ainsi, dans la section “vie locale”, chacun peut enrichir la base de données de commerces ou de services qu’il apprécie: un vétérinaire, un toiletteur, quelqu’un pour promener son chien, un comportementaliste”, détaille Ted Rheingold. Malgré la participation très active de sa communauté, Dogster tient à se différencier des autres sites communautaires qui forment le “web 2.0” : “Nous voulons durer. Dosgter n’est pas qu’un coup commercial, destiné à être vendu ou rapporter beaucoup d’argent. Après les chiens et les chats, pourquoi pas les hamsters ou les serpents? “Nous voulons d’abord nous assurer du bon fonctionnement de Dogster et Catster. Tous les jours, nous recevons des demandes de gens passionnés de chevaux, de poissons, d’oiseaux, de lézards, ou qui veulent montrer leur araignée!”, raconte M. Rheingold. “Nous n’excluons pas d’accéder à leurs demandes, mais, prévient-il, nous nous en tiendrons sûrement à des animaux de compagnie plus courants!” |
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