Après les missions
institutionnelles 1 et 2, le projet de partenariat Sicile-Tunisie entrant
dans le cadre de la stratégie d’internationalisation du système
économico-productif de la Sicile, une forte délégation de la région de
Sicile était récemment à Tunis, où ils ont organisé un séminaire sur les
‘’NTIC, formation, banques’’.
En effet, cette mission
institutionnelle N°3, qui s’est tenue du 20 au 24 juin 2007, a été marquée
par une série de rencontres avec des référents institutionnels du secteur
des IEEE (Industries électriques, électroniques), du secteur bancaire et
financier, celui de la culture et de la formation, mais aussi celui de
l’environnement. L’importance de cette manifestation tient au fait qu’elle a
lieu concomitamment avec le Forum de Carthage.
Quant aux objectifs de
cette mission, ils consistent à instaurer un courant d’échange de contacts
et d’informations en rapport avec les nouvelles technologies et donc de
profiter des nouveautés dans ce domaine. La mission vise également à
approfondir la connaissance du pays et de ses aspects culturels,
environnementaux et touristiques. Elle englobe aussi un volet de
renforcement des liens de partenariat culturel, environnemental et
touristique.
Enfin, il s’agit
d’approfondir les thèmes relatifs à l’insertion productive des ex-émigrants
dans le tissu socioéconomique tunisien.
En gros, la coopération
tuniso-sicilienne revêt d’une importance capitale pour l’économie
tunisienne, en général, et pour les industriels et autres hommes d’affaires
tunisiens, et ce par son aspect logistique de transport, d’exportation et de
partenariat. Car selon Mme Piero Spano, responsable de cette mission, la
Sicile veut s’ouvre à d’autres pays, notamment la Roumanie, les Etats-Unis
et la Tunisie, à travers des partenariats dans ces pays et concernent un
certain nombre de secteurs.
Alors pourquoi la
Tunisie ? Et Mme Maria Stassi, représentant le ministère du Commerce
extérieur de la Sicile de répondre : ‘’Plusieurs raisons expliquent cet
intérêt des opérateurs siciliens pour la Tunisie, il y en a au moins quatre,
à savoir : la proximité géographique entre la Tunisie et la Sicile, la
présente d’une forte colonie tunisienne dans ce pays et de nombreuses
entreprises siciliennes en Tunisie, une affinité culturelle entre Siciliens
et Tunisiens, et surtout l’existence d’une sorte de corridor
Tunisie-Italie-Roumanie’’. Mme Stassi va plus loin en indiquant que cet axe
routier est à même de toucher plusieurs sinon tous les pays de l’Europe.
Sur autre chapitre, Mme
Stassi a évoqué le projet PIOMED 2007-2008, sensé lier tous les pays du
Bassin méditerranéen, va débloquer des fonds qui ne seront accessibles que
pour les pays et entreprises partenaires.
De ce fait, nous estimons
que l’intérêt des opérateurs siciliens pour la Tunisie dans le cadre de
partenariats croisés devrait être considéré avec plus d’égards par les
opérateurs tunisiens, en quête, plus jamais, de marchés et de niches. Et les
domaines ou secteurs de partenariats recherchés ont, essentiellement, les
TIC, la logistique, l’environnement, le management, le sport nautique, la
distribution des produits de la gériatrie, de système de surveillance à
distance … Pour Mme Stassi, il est intéressant de créer des entreprises soit
en Tunisie, soit en Sicile.
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