[27/06/2007 22:03:44] LA BAULE (AFP) La Chine est le pays le plus attractif pour les investisseurs, qui sont 48% à la choisir, devançant largement les Etats-Unis, qui ne récoltent que 33%, alors que les deux pays étaient encore à égalité en 2006, selon le baromètre du cabinet d’audit Ernst & Young publié jeudi. En 2006, Chine et Etats-Unis étaient arrivés à égalité en tête du baromètre, avec 41% des faveurs des investisseurs. En 2007, l’Inde se classe en troisième position, avec 26% contre 18% en 2006, devançant l’Allemagne, qui reste à 18%, la Russie (12%), le Royaume-Uni (11%) et la Pologne (11%). La France et l’Espagne ne figurent plus dans le top 10 des pays préférés des investisseurs, remplacés par des pays d’Europe centrale et orientale, souligne Enrst et Young. Par zone géographique, l’Europe occidentale reste en tête, à 55%, mais voit son attractivité reculer de 13 points par rapport au baromètre 2006. L’Europe centrale cède sa deuxième place à la Chine. La zone Etats-unis/Canada cède 10 points d’attractivité et recule à la quatrième place. Selon les données d’Ernst & Young, les investissements en Europe proviennent en premier lieu des Etats-Unis (28%), puis d’Allemagne (12,7%) et du Royaume-Uni (6,8%). En nombre d’implantations, c’est le Royaume-Uni qui arrive en tête, suivi par la France, l’Allemange et l’Espagne. En terme de créations d’emplois liées aux investissements étrangers en Europe, l’année 2006 marque une augmentation notable, avec 211.373 emplois crées, en progression de 8,3%. La Pologne reste leader dans ce domaine avec 31.115 nouveaux emplois, devant le Royaume-Uni et la France, en léger recul. Les groupes informatiques américains IBM et Microsoft, et l’allemand DHL, sont les premiers investisseurs en Europe. Le secteur qui attire le plus d’investisseurs demeure celui des logiciels, avec 472 projets, soit 13,4% du total des implantations. Ernst & Young souligne que les investisseurs conservent leurs confiance dans l’Europe, estimant à 56% que son attractivité va progresser dans les trois prochaines années. Ils souhaitent voir cette dernière s’engager plus fortement dans la flexibilité (44%), la simplification des procédures administratives (44%) et le soutien à l’innovation (35%). Le baromètre Ernst & Young a été réalisé avec le concours de l’institut de sondage CSA, auprès de 809 décideurs internationaux interrogés par téléphone, en février et mars 2007. |
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