[28/06/2007 10:06:16] PARIS (AFP) Les divers scénarios autour du projet de fusion entre les groupes Suez et Gaz de France seront “sur la table” dans “un délai assez bref” mais le gouvernement n’a “pas de calendrier serré” pour prendre une décision, a déclaré jeudi la ministre de l’Economie Christine Lagarde. “Aujourd’hui, il y a près de la moitié de la place de Paris, banquiers d’affaires, fiscalistes et comptables qui travaillent sur les différents schémas”, a déclaré Mme Lagarde sur France info. “On peut avoir toute une série d’options diverses et variées pour constituer un grand opérateur ou deux grands opérateurs”, a-t-elle observé. “Une fois qu’on aura les options sur la table, avec les évaluations de coûts, de bénéfices et les perspectives industrielles, à ce moment là on se fera vraiment une idée, et je pense que cela interviendra dans un délai assez bref”, a-t-elle ajouté. Interrogée juste avant sur la radio BFM, la ministre avait assuré que le gouvernement avait “du temps”, pour conclure ce dossier, en souffrance depuis des mois. “On a un certain nombre d’options actuellement que l’on examine. On n’est pas dans un calendrier bouclé et serré”. La date du 1er juillet n’est “pas du tout” une date butoir, a-t-elle affirmé. Selon le quotidien Le Figaro paru mercredi, le gouvernement devrait officialiser la fusion entre Suez et Gaz de France “dans les prochains jours”. Le Premier ministre François Fillon avait indiqué le 14 juin que le gouvernement prendrait une décision “dans les semaines qui viennent”. Pour Mme Lagarde, “toutes les options sont examinées et examinables. La solution Suez-GDF en est une” et la possibilité que GDF reste seul “fait partie de la palette des options que l’on doit examiner”. “Ce qui nous guidera, c’est la meilleure solution industrielle pour ce secteur d’activité et pour l’apparition d’un grand champion dans ce domaine”, a-t-elle dit. Le projet de fusion entre les deux groupes français d’énergie avait été lancé en février 2006 par le Premier ministre sortant Dominique de Villepin, afin de protéger Suez d’une éventuelle offre d’achat hostile de l’italien Enel. |
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