CJD (UTICA) : Darghouth passe le flambeau

Pourquoi Obélix est-il si fort ? Parce
qu’il est tombé dans le chaudron de potion magique quand il était petit,
pardi ! Pourquoi Abdelaziz Darghouth, le président sortant du CJD qui vient
de passer le flambeau à Mme Monia Jéghirim-Saïdi, fait-il l’unanimité ?
Peut-être parce que déjà, au départ, le nom de Darghouth était célèbre dans
toutes les sphères patronales et même ailleurs.

Mais ce n’est pas aussi simple, car Si M’hammad-Ali, le père, est à la fois
admiré et aimé. Admiré pour la réussite incontestable de toute une vie. Aimé
pour son caractère exceptionnel fait d’un mélange étonnant d’affabilité et
de gentillesse mais aussi de franchise à l’état brut et de ‘’grande
gueule’’.

Pas facile de se démarquer pour Abdelaziz ! Pourtant, c’est aujourd’hui
chose faite après des années sous les projecteurs, particulièrement au
voisinage du Forum 21 puis dans et à la tête du Centre des jeunes dirigeants
(CJD-UTICA). Très travailleur, beaucoup de disponibilité et de sens de
l’écoute mais n’hésitant pas à monter au créneau quand il le faut, une
affabilité naturelle, dans les gènes allions-nous dire.

Des qualités qui ont été déterminantes au moment où il a été élu à la tête
du CJD en 2005. Une période de laquelle il dit qu’elle a été très positive,
où il a beaucoup appris et où le parcours était pourtant très difficile. Il
assure également que c’est là qu’il a perçu la signification profonde de
vocables comme ‘’initiative’’ et ‘’intelligence’’ dans le sacerdoce de
diriger une entreprise.

Ce qu’il pense avoir réalisé de plus important au sein du CJD, c’est d’avoir
contribué à créer une symbiose et un esprit ; celui d’avoir ouvert les yeux
de nombreux jeunes gens sur la plénitude exceptionnelle que l’on ressent
quand on crée sa propre entreprise, par l’exemple, par les ambiances et par
la motivation à aller de l’avant.