L’économie numérique est une priorité
économique nationale absolue, comme d’ailleurs le prouve la promulgation
récente d’une loi sur cette question, ce qui constitue un signe fort de la
Tunisie qui place cette activité au centre de l’intérêt stratégique de
l’investissement et de l’emploi.
Après l’agriculture, le tourisme et l’industrie, la Tunisie switche son
économie vers l’immatériel, le service, le numérique et le logiciel.
Comme mesure d’appui, un texte de loi vient d’être publié au JORT
portant création d’un conseil supérieur de l’économie numérique consultatif chargé d’étudier, de donner son avis sur les questions relevant des
technologies de l’information et de la communication (TIC), particulièrement
sur des orientations et des programmes nationaux.
Présidé par le Premier ministre, ce conseil est constitué de 11 ministres
dont celui des TIC, du gouverneur de la BCT et du président de l’UTICA.
C’est le seul conseil national où le secteur privé n’est pas représenté, excepté
par le président de l’UTICA.
A titre de comparaison, le conseil supérieur du tourisme comprend pas moins
de 4 représentants du secteur privé, des chefs d’entreprise.
Ce conseil est appelé à se réunir tous les 6 mois avec un ordre du jour fixé par le Premier ministre.
Nul ne doute que c’est un acquis précieux pour le secteur des TIC et celui
des services à forte valeur ajoutée. Toutefois, il est nécessaire de
l’enrichir avec d’autres opérateurs économiques, car on ne peut parler
d’économie numérique en l’absence des acteurs !
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