[04/07/2007 10:51:07] PARIS (AFP) Quelque 14% des Français souhaitent acquérir un bien immobilier dans les deux ans même si une grande majorité d’entre-eux jugent que les prix de l’immobilier sont élevés, voire inaccessibles, selon le baromètre Espaces Immobiliers BNP Paribas-Meunier Habitat réalisé par BVA. Parmi les personnes motivées par l’achat d’un bien immobilier, 47% sont des primo-accédants, en majorité âgés de 25 à 34 ans. Lors de la précédente édition de ce baromètre, présentée en novembre, 17% des sondés disaient avoir l’intention d’acheter un logement dans les deux ans. L’étude montre également une légère baisse des intentions d’achat en Ile-de-France, de 18% en octobre à 14% en mai. Le pourcentage de personnes interrogées désireuses de vendre un bien immobilier est en revanche resté stable, à 9%. “Nous avons un marché qui reste dynamique et tiré par la demande, qui est plus forte que l’offre. Nous sommes très positifs quant à l’avenir du marché immobilier”, a déclaré Olivier Bokobza, directeur général des Espaces immobiliers BNP Paribas, lors d’une conférence de presse. La demande reste forte alors que les sondés estiment toujours que les prix du marché sont élevés. En ce qui concerne le marché du neuf, ils sont 48% à juger les prix “inaccessibles” (47% en octobre) et 41% à estimer qu’ils sont élevés (40% en octobre). Les prix pratiqués dans l’ancien sont quant à eux considérés comme “inaccessibles” par 36% des personnes interrogées et “élevés” par 46%, contre respectivement 38 et 44% lors du précédent baromètre. Selon l’étude, les Français sont 13% à juger les loyers inaccessibles, 66% les trouvant élevés. En outre, seuls 9% des Français pensent que les prix de l’immobilier vont baisser dans les six prochains mois, contre 38% qui les voient augmenter et 45% se stabiliser. Pourtant, 71% des personnes sondées pensent qu’il est aujourd’hui plus intéressant d’acheter que de louer. “La perception des Français est la bonne. Les prix restent élevés mais le marché décélère vraiment”, a estimé Olivier Bokobza. Ce baromètre a été réalisé entre le 18 avril et le 23 mai sur un échantillon de 1.422 personnes en région parisienne, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur par entretiens en face à face. |
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