TACC : Mondher Ben Ayed, l’art et la manière !

Lorsque nous avons appris
que M. Mondher Ben Ayed a été élu à la tête de la Tunisian American Chamber
of Commerce, la première chose qui nous est venue à l’esprit est le
commentaire du président Sarkozy à l’issue du fameux débat télévisé entre
lui (alors qu’il n’était que candidat) et Mme Royal : ‘’J’avais cinq tiroirs
pleins [contre elle] et je
n’en ai ouvert que deux’’. Bien sûr, M. Sarkozy voulait dire qu’il s’était
parfaitement préparé mais qu’il avait décidé de faire preuve de retenue.

 

Et c’est dans ce sens que
nous avons fait le parallèle avec l’attitude la plus caractéristique de M.
Mondher Ben Ayed : des sujets invariablement maîtrisés avec le plus grand
soin et un art consommé de la sobriété et de la retenue. A tel point qu’il
peut parfois avoir l’air quelque peu absent… mais ne vous y fiez pas trop,
car, à la première occasion, ses interventions vous rappellent qu’il a tout
entendu, tout assimilé et que son parti est déjà pris, aussi argumenté
qu’une prise de position peut l’être.

 

Derrière l’authentique
sobriété du bonhomme, on peut aisément déceler l’ingénieur en Computer
Engineering, soucieux de donner un sens à chaque mot et à chaque geste. On
décèle également l’universitaire épris de Recherche&Développement et qui
voit en aujourd’hui la clef de demain. On peut également déceler, mais moins
aisément, son engagement au sein de la société civile (dans ses dimensions
associatives, sportives, d’affaires…), comme pour rappeler à tous que le
devoir national appelle chacun à donner un peu de son temps et de ses
ressources à la communauté.

 

M. Ben Ayed a
particulièrement ‘’brillé’’ (à sa manière !) au moment où la Tunisie
accueillait le plus grand sommet de l’ONU jamais organisé : le Sommet
mondial de la société de l’information en 2005. Choisi parmi ses pairs pour
être le ‘’Private Sector Coordinator’’, il comprit qu’il devait être comme
un pont entre deux rives et que, par conséquent, beaucoup de choses
dépendaient de sa solidité. Et beaucoup reconnaissent que sa redoutable
efficacité, son sens du contact et du timing et son inclinaison à toujours
voir au-delà du moment présent ont contribué à nouer bien des options sur
l’avenir.

 

C’est donc cet esprit que
M. Ben Ayed (qui a déjà derrière lui sept années de vice-présidence de la
TACC) poussera encore plus loin avec les coudées franches que permet la
position de numéro Un. Un parcours à suivre !