Neuf Cegetel : “Nous devons continuer à grossir”, affirme le PDG

 
 
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Le PDG de Neuf Cegetel Jacques Veyrat, le 13 novembre 2006 à Paris (Photo : Olivier Laban-Mattei)

[09/07/2007 10:08:43] PARIS (AFP) L’opérateur de télécommunications français Neuf Cegetel va continuer à grossir, déclare son PDG, Jacques Veyrat, dans une interview publié lundi par La Tribune, estimant que des rapprochements dans l’internet haut débit auront lieu entre les français Noos, Free ou Neuf.

“Dans l’ADSL, il est important d’avoir la taille critique. Nous avons trois millions de clients mais c’est deux fois moins qu’Orange (filiale de France Télécom, NDLR). Nous sommes encore dans une situation insuffisante. Nous devons continuer à grossir”, a déclaré M. Veyrat au quotidien.

Après avoir repris AOL, Neuf Cegetel vient de mettre la main sur Club Internet, filiale française de l’allemand Deutsche Telekom pour 465 millions d’euros.

Interrogé sur un possible intérêt pour Alice, filiale française de l’opérateur Telecom Italia, M. Veyrat s’est contenté d’affirmer n’avoir “aucune raison de penser que cet acteur va se retirer du marché”.

“Cela étant, la fibre, à la maison, va devenir le standard des années qui viennent dans le haut débit, or cela nécessite de gros investissements”, a-t-il ajouté.

M. Veyrat a par ailleurs estimé que la concentration du marché était inéluctable, affirmant que les scénarios de rapprochement entre Free-Noos, Neuf-Noos ou Neuf-Free avaient tous “du sens”.

“Des rapprochements interviendront, au niveau du réseau ou du capital, entre les acteurs intéressés par le très haut débit que sont Noos, Free et Neuf”, a-t-il indiqué, estimant ceux-ci nécessaires pour concurrencer le numéro un, France Telecom, qui “va investir jusqu’à un milliard d’euros par an dans la fibre optique”.

Concernant la téléphonie, M. Veyrat a affirmé que Neuf ne serait pas candidat à la quatrième licence de téléphonie mobile de troisième génération (UMTS).

“L’UMTS nous paraît être une fréquence chère avec un niveau de contrainte élevé”, a-t-il jugé. “Mon sentiment est qu’il n’y aura pas de candidat à la quatrième licence”.

Il s’est en revanche montré intéressé par l’éventuelle libération de nouvelles fréquences, basses notamment, “au moment de l’extinction du signal analogique”, qui permettrait de développer un réseau pour accroître la convergence fixe-mobile, qu’il qualifie de “phénomène totalement inéluctable”.

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 09/07/2007 10:08:43 – © 2007 AFP