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La part de l’entreprise
est double dans le XIème Plan (2007-2011) de développement dont
une dernière lecture se fait à la Chambre des députés. Il y a ce que l’on
attend ‘’de’’ l’entreprise. Et il y a ce que la Tunisie va faire ‘’pour’’
l’entreprise.
On attend de l’entreprise
tunisienne (autrement dit le secteur privé) qu’elle contribue à la création
de 412.000 emplois d’ici la fin du Plan, que sa part dans les
investissements globaux passe de 56,5% actuellement à 63,5% à l’horizon
2011.
Quant aux promesses
faites à l’entreprise, il s’agit de la multiplication des encouragements à
son adresse, comme la réduction de la taxe sur les bénéfices de 35% à 30%
pour la majorité des secteurs, l’annulation de la tranche supérieure de la
TVA, la réduction de certaines taxes douanières, la simplification des
procédures douanières et des délais de dédouanement…
On promet également à
l’entreprise tunisienne la multiplication des centres d’affaires, une
attention particulière à celles qui travaillent dans le secteur agricole et
cette convertibilité totale du dinar que beaucoup attendent avec impatience.
Il y a aussi, au
programme du XIème Plan, une concentration encore plus grande sur
la mise à niveau avec un ciblage du secteur de l’industrie, celui des
services et aussi de l’hôtellerie.
On le voit bien entre les lignes, c’est l’heure de vérité pour l’entente
cordiale entre les pouvoirs publics et le secteur privé. Une relation
donnant-donnant avant d’être gagnant-gagnant car beaucoup de nos projets
seront plus que jamais directement influencés par une foule impressionnante
de facteurs exogènes, donc par définition indépendants de notre volonté et
de nos calculs.
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