[10/07/2007 07:53:11] PARIS (AFP) “Toutes les options sont à l’examen” concernant l’avenir de Gaz de France, a indiqué mardi la ministre de l’Economie et des Finances Christine Lagarde sur France Inter. Parmi ces options, la fusion avec Suez en est une, “mais pourquoi pas d’autres”, a déclaré la ministre, pour qui c’est “tout simplement une obligation que nous avons à l’égard des Français, que de veiller à choisir la meilleure des solutions, celle qui leur permettra de préserver le service qu’ils reçoivent et qui permettra à l’entreprise de se développer”. Le président de la République Nicolas Sarkozy affirme dans la presse algérienne mardi qu’il souhaite “un rapprochement entre les compagnies françaises – GDF, mais aussi Suez et Total – et la Sonatrach”, le groupe public algérien d’hydrocarbures. “Nous avons autant besoin de sécuriser nos approvisionnements en gaz pour le futur que l’Algérie de pouvoir compter sur un accès sûr et garanti au marché français et, au-delà, européen”, affirme M. Sarkozy dans une interview publiée mardi dans les quotidiens El Watan (francophone) et El Khabar (arabophone). Par ailleurs, interrogée sur la cession de parts de l’Etat dans EDF, Christine Lagarde a répondu que ce n’était “pas à l’ordre du jour aujourd’hui”. L’Etat français détient 87% du capital du groupe d’électricité. Selon des informations de presse parues le week-end dernier, le gouvernement envisagerait d’en vendre une part pour se désendetter, comme il l’a fait fin juin en cédant 5% de France Télécom. Selon d’autres informations parues dans Les Echos lundi, EDF pourrait s’inviter dans les négociations de fusion entre GDF et Suez, en reprenant au préalable la filiale gazière de Suez, Distrigaz, ce qui permettrait de réduire l’écart de valorisation entre les deux groupes et faciliterait leur rapprochement. |
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