[10/07/2007 18:07:35] BRUXELLES (AFP) Chypre et Malte ont obtenu mardi l’accord final des ministres des Finances européens pour adopter l’euro le 1er janvier 2008, et les taux de change définitifs de leurs monnaies ont été fixés, a-t-on appris de sources diplomatiques. Un euro vaudra 0,585274 livre chypriote et 0,429300 lire maltaise. Chypre et Malte deviendront ainsi les 14e et 15e pays membres de la zone euro, qui connaîtra son troisième élargissement depuis sa création en 1999. “Je félicite ces deux pays pour ce succès, obtenu grâce à de bonnes politiques, et j’espère que l’adoption de l’euro les encouragera à maintenir ces bonnes politiques et (…) à améliorer leur compétitivité”, a déclaré à la presse le ministre des Finances portugais, Fernando Teixeira dos Santos, dont le pays préside l’UE depuis le 1er juillet. Les deux îles méditerranéennes ont franchi mardi la dernière étape d’un long processus. En mai, la Commission européenne et la Banque centrale européenne s’y étaient déclarés favorables, estimant que les deux pays remplissaient les critères de stabilité macro-économiques nécessaires. Début juin, les ministres européens des Finances avaient déjà donné un premier avis positif, puis les chefs d’Etat et de gouvernement avaient donné leur accord politique fin juin. Avant Chypre et Malte, la Slovénie avait réussi à se qualifier pour la monnaie unique qu’elle utilise depuis le 1er janvier dernier. Les élargissements futurs de la zone euro sont par contre incertains: après la Slovaquie qui semble bien partie pour 2009, il faudra attendre plusieurs années. La Pologne et la République tchèque ont évoqué 2012, la Hongrie entre 2011 et 2013. Les pays baltes sont handicapés par leur inflation galopante, corollaire de leur forte croissance économique. La Lituanie a évoqué la date de 2010, la Lettonie 2011 et l’Estonie n’a pas fixé de date. Enfin la Bulgarie a parlé de 2009, mais cela semble peu réaliste, et la Roumanie de 2014. Selon les traités, les Etats membres de l’UE sont tenus d’adopter l’euro dès qu’ils le peuvent. Seuls le Royaume-Uni et le Danemark, en vertu d’une clause particulière, et la Suède de facto, après un référendum négatif, ont été exemptés. |
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