[12/07/2007 10:04:36] PARIS (AFP) L’opérateur mobile Bouygues Telecom a reconnu jeudi dans un communiqué qu’il avait pris du retard dans son déploiement de la 3G, réseau mobile de nouvelle génération qui permet un accès à internet à haut débit depuis son téléphone, confirmant une information des Echos. “Dans le cadre du contrôle du respect des obligations de Bouygues Telecom au titre de son autorisation UMTS (autre nom de la 3G, ndlr), l’Arcep (Autorité de régulation des télécoms) a constaté que Bouygues Telecom n’avait pas ouvert la totalité des services 3G prévus par l’autorisation au 30 avril 2007”, indique le communiqué. A cette date, les zones couvertes par la 3G devaient correspondre à au moins 20% de la population, selon les obligations fixées par l’Arcep. “Le rachat de l’activité 3G de Nortel par Alcatel-Lucent a conduit Bouygues Telecom à différer le déploiement des zones confiées à l’origine à Nortel jusqu’à la signature, avec Alcatel-Lucent, d’un avenant au contrat d’origine, intervenue le 15 mars 2007”, explique l’opérateur mobile. Bouygues Telecom justifie aussi ce retard par son choix “d’investir dans son réseau 3G avec une densité de sites élevée, ce qui impacte la rapidité du déploiement à investissement égal”. L’Arcep a fixé une nouvelle date à l’opérateur pour respecter le seuil des 20% : le 30 novembre 2007, indique le communiqué en assurant que “Bouygues Telecom se conformera à cette demande”. Contrairement à Orange et SFR, qui proposent la 3G depuis 2004, le plus petit des opérateurs français avait préféré dans un premier temps l’option intermédiaire du Edge, une technologie moins rapide. Il a choisi de déployer la 3G dans sa version HSDPA, plus rapide que la simple 3G, une technologie que ses concurrents proposent depuis 2006. |
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