[15/07/2007 14:17:34] BERLIN (AFP) La chancelière allemande Angela Merkel affirme dans un entretien au quotidien Handelsblatt que le groupe européen EADS doit être “géré par des considérations d’entreprise et non politiques”, dimanche à la veille d’un sommet à Toulouse avec Nicolas Sarkozy, au siège français d’Airbus. “Il faut que cette société soit gérée par des considérations d’entreprise et non politiques”, affirme Mme Merkel selon des extraits de l’interview à paraître lundi. Il s’agit avant tout de trouver une structure de management plus efficace pour EADS afin de “rendre EADS puissant”, indique-t-elle. “Notre rencontre à Toulouse peut y contribuer”, selon elle. Les discussions se poursuivent entre Français et Allemands pour tenter de dégager une formule de gouvernance simplifiée du groupe d’aéronautique et de défense, dont la filiale Airbus connait des revers économiques. M. Sarkozy et Mme Merkel doivent déjeuner au siège d’Airbus, avant de se retrouver pour des discussions avec les actionnaires du groupe. Ils auront enfin une réunion élargie à leurs ministres des Affaires étrangères et européennes. Au cours de longues semaines de négociations, un consensus s’est dégagé sur la fin du système de direction bicéphale d’EADS actuellement partagée par le Français Louis Gallois et l’Allemand Thomas Enders, mais la difficulté est de savoir comment préserver l’équilibre franco-allemand. Le capital de la maison mère d’Airbus est réparti entre actionnaires français et allemands, privés et publics, avec d’un côté Lagardère (en train de passer de 15% à 7,5%) et l’Etat français (15%), de l’autre DaimlerChrysler (15%) et un consortium d’investisseurs (7,5%) incluant des Länder allemands. |
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