[16/07/2007 14:32:17] PARIS (AFP) L’UFC-Que Choisir a appelé Bercy lundi à prendre des mesures pour la gratuité des hotlines des fournisseurs d’accès internet et opérateurs mobiles, après la condamnation de Free, par le tribunal de grande instance de Paris, à rembourser trois abonnés. Dans un communiqué, l’association de défense des consommateurs estime être “confortée” dans sa “demande de gratuité des communications vers les services d’assistance téléphonique” dès lors que les abonnés “appellent pour régler un problème lié à la fourniture du service”. L’UFC-Que Choisir demande à la ministre de l’Economie Christine Lagarde de “prévoir une disposition instaurant la gratuité” de l’intégralité des communications aux hotlines, “et non pas uniquement du temps d’attente”, considérant qu’il faut “contraindre” les opérateurs “par la loi”. Dans un jugement rendu le 26 juin, le tribunal avait estimé que Free devait “supporter le coût des frais de communication avec la hotline” des trois consommateurs qui accompagnaient l’UFC dans la procédure, attendu que la société “ne saurait faire supporter à son client le coût des moyens mis en oeuvre pour satisfaire son obligation de résultat”. Free, qui a indiqué à l’AFP faire appel de cette décision, a également été condamné à verser 20.000 euros de dommages et intérêts à l’UFC-Que Choisir “en réparation du préjudice causé à l’intérêt collectif des consommateurs”. Les opérateurs mobiles et internet s’étaient engagés en 2005 à instaurer la gratuité du temps d’attente des services d’assistance téléphonique (“hotlines”) pour fin 2006, mais tous ne l’ont pas appliquée. Free notamment s’y refuse pour l’instant. Du côté des opérateurs mobiles, Orange puis SFR l’ont mis en place en 2006 et Bouygues Telecom “s’engage à le faire très prochainement, comme prévu”, a-t-il affirmé lundi à l’AFP. |
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