[17/07/2007 16:37:51] PARIS (AFP) La Bourse de Paris est repartie à la baisse mardi, le CAC 40 perdant 0,43% dans un marché sans grands écarts de cours, affecté par un baromètre ZEW moins bon que prévu en Allemagne, malgré un chiffre rassurant sur l’inflation américaine. L’indice vedette parisien a cédé 26,39 points à 6.099,21 points, repassant sous la barre des 6.100 points après trois séances consécutives de hausse, dans un volume d’échanges modeste de 5,515 milliards d’euros. Londres a abandonné 0,58%, Francfort 0,83% et l’Eurostoxx 50 0,51%. “La publication du ZEW a pesé sur les marchés, même s’ils se sont un peu ressaisis avec les prix à la production et les chiffres de la production industrielle aux Etats-Unis”, a expliqué à l’AFP Yann Azuelos, gérant chez Meeschaert. En effet, l’indice établi par l’institut ZEW, qui compile les attentes du secteur financier pour l’économie allemande, a chuté de 9,9 points à 10,4 points en juillet, nettement plus que prévu par les économistes interrogés par Thomson Financial News, qui tablaient sur 19,8 points. Côté américain, les prix à la production ont reculé de 0,2% en juin par rapport à mai, une bonne surprise pour les économistes qui tablaient sur une hausse de 0,1%, et la production industrielle est ressortie conforme aux attentes, progressant de 0,5% en juin après une baisse de 0,1% en mai. La séance a été globalement très calme, selon M. Azuelos, “les investisseurs évitant de prendre position avant la batterie d’indicateurs attendus jeudi, et le discours (du président de la Réserve fédérale américaine) Ben Bernanke devant le Congrès, mercredi et jeudi”. Vallourec (+0,92% à 229,75 euros) a signé la plus forte hausse des valeurs vedettes, soutenu par de nouvelles rumeurs d’intérêt de la part d’Arcelor Mittal (-0,56% à 48,06 euros), qui pourrait lancer une offre à 280 euros par titre sur le fabricant de tubes en acier sans soudure, selon des courtiers. EADS (-1,04% à 23,87 euros) s’est replié au lendemain de l’accord annoncé à Toulouse sur une gouvernance simplifiée du groupe européen, plaçant le Français Louis Gallois seul aux commandes et son homologue allemand Tom Enders à la tête d’Airbus. Total (-1,09% à 61,62 euros) a pâti de l’abaissement à “conserver” de la recommandation d’ING, malgré le contrat de “plus de trois milliards de dollars” (2,18 milliards d’euros) signé lundi avec le groupe algérien Sonatrach et portant sur un projet pétrochimique de vapocracage en Algérie. Société Générale (+0,75% à 139,79 euros) a fait l’objet de nouvelles rumeurs de rachat par UniCredit, selon un courtier parisien. Le PDG du groupe français, Daniel Bouton, avait démenti fin mai mener des pourparlers avec la banque italienne. PPR (+0,20% à 131,10 euros) a été recherché après avoir annoncé qu’il détenait 62,1% du capital du fabricant allemand d’équipements sportifs Puma à l’issue de son offre publique d’achat (OPA), soit une part supérieure aux anticipations des analystes. Orpea (+0,67% à 79,50 euros) a bénéficié de plusieurs commentaires positifs après la forte hausse du chiffre d’affaires semestriel du groupe, qui “affiche avec la régularité d’un coucou suisse des croissances moyennes de plus de 25% depuis 22 trimestres consécutifs”, selon le Crédit Mutuel CIC. ADP (-2,30% à 86,12 euros) a perdu du terrain malgré la hausse de 3,9% sur un an de son trafic en juin, avec 7,7 millions de passagers. Soitec (-1,22% à 13,72 euros) a été affecté par un premier trimestre “faible comme prévu”, selon SG, avec un chiffre d’affaires en baisse de 20%. Sur l’ensemble de l’exercice, le groupe a réitéré son message de prudence, rappelant qu’il “ne (pouvait) exclure” de publier un chiffre d’affaires “qui soit inférieur au niveau d’activité atteint sur le précédent exercice”. |
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