La contrefaçon en Tunisie a atteint un seuil maxi,
et les tentatives de lutte contre ce grand trafic sont loin d’être
efficaces, à moins qu’elles ne reposent sur des mesures à la fois
répressives, mais aussi de portée sociale. Pourtant, la législation
tunisienne consacre un code à la protection de la propriété intellectuelle,
brevets et autres marques déposées, et prévoit même des sanctions sévères
pour tout contrevenant.
Le phénomène s’est largement répandu et a même pris
racines. Et les réseaux de contrefaçon se sont développés au mépris de la
loi. Toutefois, il faut souligner que la contrefaçon a certes ses aspects
négatifs vue sous l’angle réglementaire, mais c’est une activité qui fait
vivre beaucoup de personnes et crée des emplois. Aussi, c’est une sorte de
main tendue à l’endroit des couches sociales à faibles revenus. Cependant,
nul ne peut être au-dessus de la loi, car comme disaient les Latins DURA LEX
SED LEX (la loi est dure mais c’est la loi). Il faut sévir et réguler le
marché pour sa crédibilité tant nationale qu’internationale. Tout d’abord en
démantelant les réseaux de contrefaçon, en menant une campagne de
sensibilisation, et laisser un préavis aux trafiquants pour se conformer et,
mettre en place une batterie de mesures d’accompagnement pour éviter un
malaise social. Par exemple les aider dans les démarches de conformité et
pourquoi pas revoir les coûts à la baisse d’importation de certaines
marchandises, mener des contrôles réguliers etc…
C.M
Réaction à l’article :
Contrefaçons
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