A l’occasion de la deuxième table ronde annuelle
organisée par la revue «Les joailleries et les montres arabes» sur le thème
«Avenir de l’industrie joaillière de luxe face au piratage et à la
contrefaçon», les participants aux travaux ont recommandé de légiférer des
textes de loi drastiques à même de lutter contre les produits contrefaits et
le piratage qui menacent cette grande activité commerciale et causent des
pertes considérables aussi bien aux clients et les grands collectionneurs
qu’aux fabricants.
Et il se trouve justement que Dubaï s’attend à l’ouverture, l’an prochain,
de plus de 800 points de vente spécialisés dans les grandes joailleries et
les montres de haut luxe, ce qui en ferait l’un des plus grands marchés
mondiaux en la matière. Cette requête coïncide avec l’annonce des résultats
d’une étude économique spécialisée selon laquelle les pertes des pays arabes
dues au piratage et à la contrefaçon se montent à 50 milliards de dollars US
par an.
Pour sa part, la Société Protection Universelle a réalisé une étude d’après
laquelle ce montant (50 milliards de dollars US) ne représente que 5 à 10 %
du montant global des pertes essuyées chaque année par le commerce
international dans tous les domaines, et lesquelles (ces dernières)
s’élèvent à 780 milliards de dollars US.
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