L’un de nos
lecteurs vient de nous confier son préoccupation de ce que la Station
intégrée de Yasmine Hammamet ne parvient pas à émerger alors que les idées
ne manquent pas, sont connues et… réalisables! A commencer par une refonte
de la politique globale de promotion de la station.
Le recul significatif de la fréquentation laisse pantois puisque, selon les
chiffres de l’ONTT, la baisse a été – 7,32 % pour la période qui s’étend du
1er au 10 juillet 2007 par rapport a la même période de 2006. Dans le
détail, ce recul a été de 11,3 % pour Yasmine-Hammamet-Nabeul et de 3,6%
pour Yasmine-Hammamet-Sousse , du fait que la station est comptabilisée sur
deux zones géographiques. Le recul des nuits passées a été de – 4,22 %.
Pourtant, la station ne manque pas d’atouts. Elle se trouve sur un site
paradisiaque à seulement quelques dizaines de kilomètres de la capitale,
elle est à proximité de deux des plus belles villes tunisiennes (Hammamet et
Nabeul), elle dispose de 15 279 lits avec une plage aménagée, une Marina,
des hôtels haut de gamme, des espaces de loisirs…
Cette dichotomie entre le potentiel de Yasmine-Hammamet et les résultats
qu’elle enregistre s’explique, selon les professionnels, par le manque de
promotion internationale , l’absence d’une image de marque propre a cette
station, l’absence de l’animation professionnelle (ce qui fait que le
tourisme demeure en majorité de type résidence), l’absence d’un accès direct
via l’autoroute Tunis-Hammamet, l’absence d’espaces verts, la persistance de
terrains nus ou de chantiers incomplets…
Il y a aussi (dans la dimension du tourisme local) une absence de parkings
qui fait que cette station, prise d’assaut par une horde de voitures le
week-end , présente des temps d’accès pouvant dépasser une heure d’attente ,
ce qui stresse le touriste et nuit a la qualité du séjour. Certains pensent
d’ailleurs a taxer l’accès de voitures à la station, le réduire dans
certaines plages horaires ou même le fermer pour favoriser une circulation
piétonne.
|