C’est apparemment le froid total entre le Bureau
exécutif du CJD Sousse (Centre des Jeunes Dirigeants) et le nouveau Bureau national.
C’est si froid que les membres du BE ont adressé à M. Tafouik
Laribi, président de l’UTICA-Sousse,
une lettre de démission collective à laquelle ce dernier a répondu en appelant
à la sagesse, précisant que “seul le travail durable et sérieux est
capable de faire transmettre fortement au Bureau national le message de
l’importance du Centre et de ses candidats”. Message à demi entendu, car
les membres du BE ont fait savoir que s’ils acceptent le rejet de leur
demande de démission, et qu’ils continueront à assumer leurs responsabilités
au sein du Centre, ils ne peuvent pour autant que ‘‘geler toute collaboration
avec le nouveau Bureau national’’.
En
gros, ce sont quatre reproches que font les membres du BE-Sousse
au nouveau Bureau national :
1- ils disent être surpris que le nouveau Bureau national comprenne des
membres n’ayant en ‘‘rien contribué au développement du mouvement’’, et
s’interrogent sur les critères ayant amené ces nouveaux membres au Bureau
national;
2- ils disent ne pas comprendre que le Bureau national, groupant les CJD de
toutes les régions de Tunisie, soit ‘‘en majorité absolue – 12/15 – composé
de membres d’une seule ville’’ ;
3- ils s’insurgent contre le fait que ‘‘la compétence, le travail et
l’engagement ne soient pas les facteurs clés d’une admission au Bureau
national’’;
4- ils se disent sceptiques quant à ‘‘la capacité du nouveau Bureau national
de transmettre de façon fiable’’ leurs idées et points de vue. En somme, ils
avertissent que ‘‘rien ne changera notre position tant que le nouveau Bureau
national nous néglige’’.
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