[30/07/2007 10:26:35] PARIS (AFP) La France et la Chine ont reporté la signature, prévue initialement mardi à Pékin, d’un accord pour la construction en Chine de deux réacteurs nucléaires EPR, pour des raisons “techniques et d’agenda”, a-t-on appris lundi auprès d’un membre de la partie française. “Le principe d’une lettre d’intention”, signée entre le groupe nucléaire français Areva et son partenaire chinois CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Corp.), “reste acté mais la date reste à décider”, a indiqué cette source à l’AFP. “La date initiale du 31 juillet, un temps envisagée, a été reportée pour des raisons techniques et d’agendas”, a-t-on ajouté. Interrogé lundi, Areva s’est refusé à tout commentaire. Les groupes publics Areva et CGNPC devaient signer mardi à Pékin une “lettre d’intention” en présence de représentants de leurs gouvernements respectifs, avant la signature d’un contrat formel à l’automne. Côté français, la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, devait faire le déplacement, ainsi que la présidente d’Areva, Anne Lauvergeon. Le contrat porte sur la construction de deux réacteurs à eau sous pression (European Pressurised water Reactor), plus puissants (1.600 mégawatts chacun) que les réacteurs construits dans les années 80, à Yiang Jiang, dans la province du Guangdong (sud). Ces réacteurs auraient été vendus à la Chine pour cinq milliards de dollars (3,66 milliards d’euros), affirme lundi le réseau écologiste français “Sortir du Nucléaire”, un chiffre confirmé de source proche du dossier. Le coût du premier EPR qu’Areva construit en Finlande, où le groupe est maître d’ouvrage et fournisseur, est évalué par les spécialistes à environ 3 milliards d’euros. En Chine, Areva n’est pas maître d’ouvrage mais doit fournir les réacteurs et leur combustible (uranium), ainsi que les services associés, soit toute la chaîne de valorisation du minerai. |
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