Le processus de privatisation de
la Banque Franco-Tunisienne s’avère visiblement plus compliqué que prévu. En
effet, entamée le 28 mai dernier, avec l’ouverture de la dataroom, cette
opération devait, initialement, culminer avec la remise des offres, le 24
juillet 2007. Or, n’ayant pas, à cette date, reçu les réponses des autorités
à certaines questions qu’ils avaient posées, les candidats au rachat de la
part de l’Etat dans le capital de la BFT (78,16%) n’ont pas matérialisé leur
intérêt par une offre. Du coup, il a été décidé de reporter –pour la
troisième fois- le dernier délai de remise des offres à septembre. La
principale interrogation concerne le litige opposant l’Etat tunisien à un
ancien actionnaire de la BFT qui a inondé les candidats au rachat de la BFT
de courriers les mettant en garde contre les conséquences d’une reprise de
cette banque.
Le processus de sélection du
repreneur de la BFT va se dérouler en trois phases. En effet, les
soumissionnaires vont devoir présenter trois enveloppes concernant
respectivement le volet administratif (A), le plan stratégique pour le
développement de la banque (B)et, l’offre financière (C). Les plans
stratégiques (enveloppe B) qui vont être notés par la commission de
dépouillement sur une échelle de 100. Tous les candidats qui obtiendront une
note de 70 et plus dans ce domaine accèderont à la dernière phase du
processus de sélection et l’enveloppe contenant leur offre financière sera
ouverte ; alors que les autres se verront restituer leurs dossiers sans
ouverture de l’enveloppe «C ».
Au début, treize «candidats à la
candidature» s’étaient manifestés pour le rachat des 78,18% du capital de la
Banque Franco-Tunisienne détenus par la Société Tunisienne de Banque (STB).
Toutefois, seuls 11 restent en course (Tunis International Bank –en
partenariat avec l’UGB-, The International Investor et Global Investment
House), Dubaï Investment Group), Audi Bank) et Banque Marocaine du Commerce
Extérieur,), BGFI (Gabon) et BSIC (créée à l’initiative de la Libye et basée
au Tchad), Slavia Capital, SPDIT -groupe SFBT- et COFICAB _groupe Chakira).
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