Les rapports économiques entre la
Libye et l’Egypte semblent prêts à re-décoller. En témoignent les
différentes réunions et rencontres entre hauts responsables des deux pays
apparemment déterminés à coopérer dans maints domaines économiques, tels le
commerce, l’investissement mixte, l’énergie, le bâtiment, la santé,
l’enseignement, la recherche scientifique, l’irrigation, l’agriculture, la
pisciculture et autres.
En fait, si obstacle il y avait
eu dans ce sens, il ne pourrait être que celui relatif au gel des salaires
des instituteurs et médecins égyptiens établis en Libye. La partie libyenne,
en la personne du Secrétaire de la Commission populaire générale, estime que
les relations historiques entre les pays libyen et égyptien ne peuvent que
dicter la nécessité de développer davantage la coopération bilatérale,
conformément, d’ailleurs, aux recommandations issues des dernières réunions
de la Haute Commission mixte.
Et d’ajouter que les dispositions
prises récemment ne vont pas à l’encontre des intérêts des personnels
égyptiens, sauf qu’il faudrait procéder à la régularisation de leurs
situations avant de servir leurs paies, « …ce qui ne saurait plus tarder »
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