En octobre 2006, la Commission
européenne a adopté un règlement limitant les liquides que les passagers
aériens peuvent emporter au-delà des points d’inspection et à bord des
aéronefs. Ces mesures ont été prises comme une réaction à une nouvelle
menace pour la sûreté de l’aviation civile, celle des explosifs liquides de
fabrication artisanale.
Les passagers sont cependant
autorisés à emporter, au-delà des points d’inspection, des quantités de
liquides trop réduites pour constituer des explosifs dangereux (dans des
récipients d’une capacité maximale de 100 millilitres). Ils peuvent donc
toujours emporter de petites quantités de parfums et articles de toilette
dans leur bagage de cabine. Ce règlement prévoit aussi une exception pour
les médicaments et produits répondant à un besoin diététique spécial et qui
doivent être utilisés au cours du voyage, notamment les aliments pour bébé.
Parmi les résultats du règlement
d’octobre 2006, c’est qu’on ne permet plus aux passagers arrivant des pays
du tiers monde de prendre des liquides (achetés dans les aéroports de ces
pays) à bord des vols de correspondance -quand ils changent des avions à un
aéroport de l’Union européenne- mais doivent les laisser à l’aéroport où ils
ont fait la correspondance. Mais, ceci pourrait ennuyer les passagers et
compliquer les opérations de contrôle.
Quelques mois après l’entrée en
vigueur de ce règlement, un nouveau règlement a été adopté par la Commission
européenne, le 31 juillet 2007 pour réduire l’effet des mesures précédemment
prises.
Ce nouveau règlement permettra à
la Commission européenne de vérifier si des normes équivalentes sont
appliquées dans un pays du tiers monde et si la norme complète de sécurité
aérienne est satisfaisante, permettant ainsi des liquides achetés notamment
dans des magasins «duty free» là, d’être autorisés sur l’avion dans l’UE.
Cela permettra donc dorénavant aux passagers de transit arrivant de ces pays
de porter leurs achats sur leur vol interne de l’Union européenne, si la
condition précitée est remplie.
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