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La SNTRI (Société de national de transport régional et interurbain) vient de
mettre en exploitation 2 bus fonctionnant au gaz nature de type Irisbus
Iveco. La hausse des prix d’hydrocarbure oblige !
Il semble que l’entreprise, l’un des plus gros consommateurs d’énergie en
Tunisie, ait prévu dans son programme 2007-2008 d’acquérir 98 autres bus
roulant au gaz naturel.
Par ailleurs, on apprend que, en collaboration avec l’Agence nationale de
maîtrise de l’énergie (ANME), la SNTRI a élaboré un cahier des charges en
vue de lancer une étude stratégique sur le transport ferroviaire et par bus,
ainsi que l’acquisition de 100 nouveaux engins circulant au gaz naturel.
Selon toute vraisemblance, la SNTRI s’orienterait vers l’utilisation du gaz
pour les chaudières, ce qui est de nature à lui permettre d’économiser
quelque 15 mille dinars tunisiens. En outre, l’entreprise compte acquérir
des jauges automatiques pour la mesure des quantités de carburants contenus
dans le grand terminal de la SNTRI.
Enfin, cette stratégie concernerait la mise en place d’une stratégie
complémentaire rail/routes, sans oublier l’équipement des bus de la société
via un système de GPS permettant de mesurer le taux de consommation de
carburants et de diminuer les kilomètres parcourus sans passagers.
Sur ce point, il est certain que seules les technologies de l’information et
de la communication (TIC) et de manière générale les technologies avancées
sont à même, aujourd’hui, de permettre une meilleure rationalisation de la
consommation d’énergie. D’ailleurs, la SORETRAK (Société régionale de
transport de Kairouan) offre un très bon exemple à travers l’expérimentation
de 3 lignes de bus avec un équipement GPS, ce qui lui a permis de réguler
les abus et de diminuer la consommation de carburant de 30%, à travers un
meilleur respect des trajets, des arrêts et de la vitesse.
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