Développement régional : Les jeunes entrepreneurs de Mahdia ont désormais leur CJD

Par : Tallel
Développement régional : Les jeunes entrepreneurs de Mahdia ont désormais
leur CJD

Décidement, le nouveau Bureau exécutif du Centre des jeunes dirigeants
d’entreprise (CJD-UTICA) ne veut pas perdre du temps, puisque, à peine élue,
la nouvelle équipe a pris son bâton de pèlerin pour la mobilisation des
jeunes entrepreneurs à travers tout le territoire.

 

C’est Mahdia, plutôt les jeunes dirigeants de cette région qui ont accueilli
le nouvel exécutif du CJD national –presque au complet-, le vendredi 3 août
2007, ayant coïncidé avec la création du CJD Mahdia. Tout un symbole.

 

Il faut noter que la délégation du CJD national, conduite par sa présidente,
en l’occurrence Mme Monia ESSAIDI, était composée en outre par MM. Hosni
GHALI et Hatem FOURATI (respectivement 1er et 2ème vice-présidents), mais
également de Mmes Wafa SAYADI, Douja GHARBI et Leila BEN GACEM, MM. Karim
AOUIJ et Mounir BARKATI. Sans oublier également des représentants du CJD
Monastir venus consacrer les relations de partenariat et de fraternité
existant entre les deux régions…

 

Cette présence à Mahdia de presque tous les ténors de cette structure,
relevant de la centrale patronale, témoigne une fois de plus du souci
permanent qui anime ses dirigeants, à savoir le développement global du
pays, en général, mais également régional à travers une réelle décentration
des décisions du Centre, et ce au cours de son mandat qui s’achèvera en
2009.

 

D’ailleurs, Mme. Monia ESSAIDI n’a pas manqué de rappeler que ‘’le Centre
des jeunes dirigeants (CJD) est une pépinière de compétences et de futurs
leaders oeuvrant (bénévolement, NDLR) pour le développement économique du
pays’’.

 

Ces propos démontrent si besoin était du patriotisme de ces jeunes
dirigeants d’entreprise, plus conscients que frileux des effets de la
mondialisation de l’économie, et par voie de conséquence ont choisi d’agir
auprès des jeunes afin de leur conscientiser sur l’importance et la joie
pour un jeune de diriger sa propre entreprise, et ce malgré les obstacles
qu’il peut rencontrer.

 

Alors, celui qui a dit que la valeur n’attend point le nombre d’années, ne
s’est pas trompé, surtout quand on regarde la manière par laquelle le CJD
–nouvelle version, c’est-à-dire depuis l’équipe de Abdelaziz Dargouth à
laquelle faisaient partie d’ailleurs la plupart des jeunes actuels du CJD-
se bat sans contrepartie pour que la Tunisie soit un pays où les jeunes
prouvent une réelle envie de créer et diriger leur entreprise. A notre avis,
ce n’est ni plus ni moins que du patriotisme au sens large du terme.