On a beau parler de crise de prix de carburant, de coût
du billet d’avion et des taxes faramineuses qui y sont appliquées, on
constate toujours la même chose : les gens prennent de plus en plus les
avions et ce malgré les visas et les obstacles de toute nature. Alors, en
vadrouillant à travers la planète, j’ai fait ma collection d’observations
qui me permettent de faire un papier qui m’assurent un maigre pécule
mensuel.
– Partons de Tunis puisque, c’est là que l’on démarre, l’aéroport est devenu
un aéroport de ville et on passe au dessus certains immeubles dans un rayon
de moins de 5 km ; et après avoir déposé votre voiture dans un aéroport muni
de bras automatiques qui fonctionnent manuellement, vous entreprenez assez
rapidement les formalités d’enregistrement, sauf si vous avez un excédent de
bagage, et là, les discussions byzantines n’en finissent pas … et
généralement vous vous retrouvez relativement dans l’avion après des
contrôles discrets et efficaces …..
– Pour la suite, je respecte l’anonymat des aéroports afin d’éviter les
problèmes avec les compagnies et les pays d’accueil.
– Pour les compagnies aériennes, les accueils et la qualité de service
varient souvent d’une compagnie à l’autre, cela va de l’espacement entre
fauteuils en passant par le sourire de l’hôtesse et en arrivant jusqu’à la
qualité de la nourriture.
– Les aéroports, c’est plus complexe : ces énormes structures, qui reçoivent
des millions de personnes par an, ont des organisations parfois curieuses et
souvent surprenantes :
* j’ai atterri dans un aéroport international d’une grande ville européenne
où le personnel ne comprenait que la langue nationale et où les locaux
ferment de minuit à 4h du matin, et voir ces passagers en transit errer dans
ces longs couloirs à la lumière tamisée relève du surréalisme ; et à 4h, il
faut attendre que la machine à expresso chauffe ;
* dans un autre aéroport dont je ne comprenais pas les règles de sécurité, 2
vols étaient programmés à la minute près dans la même salle avec des portes
d’accès tellement proches qu’à la moindre inattention quelqu’un qui va Tunis
se trouve à Beyrouth ;
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