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[15/08/2007 08:52:45] ALGER (AFP) Les salariés de l’entreprise sidérurgique Arcelor-Mittal d’Al-Hadjar, dans la banlieue d’Annaba (est) menacent de se mettre en “grève illimitée” à partir du 22 aout si leurs revendications ne sont pas satisfaites, selon un communiqué du syndidat publié mercredi. “Le syndicat ne rompt pas le dialogue et se tient disposé à répondre à toute sollicitation de l’employeur pour entamer des négociations”, indique le communiqué. Il affirme son intention de déclencher une “grève illimité” dès mercredi prochain si les négociations n’aboutissent pas. Les négociations entamées le 9 août ont repris mardi soir après l’échec d’un premier round de discussions. Les syndicats veulent négocier notamment sur les retraites, la sous-traitance, les emplois en contrats à durée déterminée. Ils se disent déterminés à s’opposer à un projet de licenciement d’ici septembre de 1.200 salariés sur les 8.000 que compte le principal complexe sidérurgique algérien. La direction d’Arcelor-Mittal affirme qu’il s’agit d’un plan de départs volontaires assorti d’une prime individuelle de 6.000 euros environ par travailleur. Les négociations sont menées au nom de la direction d’Arcelor-Mittal par Willie Smith et Laurent Mallet, deux représentants spéciaux de la direction du groupe multinational, leader mondial de la sidérurgie, qui emploie 320.000 salariés dans 61 pays. Le complexe d’Al-Hadjar, qui était propriété de l’Etat algérien, avait été racheté à 70% en octobre 2001 par l’Indien Ispat, une entreprise du groupe Mittal, avant de prendre le nom de Mittal-Steel en 2005 et d’être intégré au sein du géant multinational de l’acier après la fusion entre Mittal et le luxembourgeois Arcelor. En décembre 2006, le patron d’Arcelor Mittal, Lakshmi Mittal, avait rencontré à Alger le président Abdelaziz Bouteflika et lui avait exposé un nouveau programme d’investissements dans la sidérurgie en Algérie. |
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