Le fait vient de nous être rappelé par le Rapport annuel de la Bourse de
Tunis, publié il y a quelques jours… et il met à rude épreuve nos principes
de soutien des compétences de nos sociétés de services et d’ingénierie
informatique (SSII). Car, comment demander aux autres de leur faire
confiance alors que nous ne leur donnons pas leur chance dans les contrats
d’envergure ?! Au centre, des enjeux d’exportation.
Nous l’avons lu dans ce rapport comme tout le monde : ‘’Sur le plan
technique, la Bourse a acquis en 2006 la dernière version du système de
cotation électronique SUPERCAC, dénommé V900, qui a été développée par la
filiale informatique d’Euronext, et ce, en prévision des nouveaux besoins de
la place, notamment la création du marché alternatif pour les petites et
moyennes entreprises’’.
Dit de la sorte, cela ressemble aux travaux d’Hercule… mais, en vérité, il
n’en est rien car nous savons tous qu’il s’agit d’un ‘’simple’’ système
UNIX, que de bons planificateurs UNIX peuvent structurer et que de bons
programmeurs UNIX peuvent construire.
Nous avons des centaines de compétences sur UNIX en Tunisie. Ces compétences
sont ‘’disséminées’’ dans plusieurs entreprises, certes, mais pour ce genre
de projet, on aurait pu les réunir dans une sorte de consortium. Cela s’est
déjà fait ailleurs et cela fonctionne.
Nous y aurions gagné une réputation et un Background car il ne faut pas
oublier que la Bourse de Tunis a été la première Bourse arabe et émergente à
adopter la technologie SUPERCAC, le même système de négociation informatisé
utilisé aujourd’hui dans plusieurs Bourses développées (Paris, Chicago,
Toronto, Sao Paulo, Bruxelles) et réussir le coup aurait mis sous les
projecteurs nos ingénieurs et notre savoir-faire.
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