L’offre d’achat soumise par Dubaï aux industries aéronautiques pour
l’acquisition de l’Aéroport Auckland de la Nouvelle Zélande a rencontré un
rejet ferme de la part de la Première ministre new zélandaise, ne serait-ce
que parce que l’aéroport en question est considéré comme un couloir
principal pour le passage de 2,4 millions de touristes par an.
La Première ministre a déclaré que si la Nouvelle Zélande n’est certes pas
un centre international de première importance, il n’en demeure pas moins
qu’elle se doit de garder son aéroport qui assure des voyages directs de et
vers les Etats-Unis.
Il s’agit donc d’un rejet d’autant plus ferme qu’un sondage sur la question
a révélé que 80% des Néo-Zélandais sont contre la vente de l’aéroport.
Or, il se trouve que les directeurs de la Société d’Auckland ont été
unanimes, il y a seulement un mois de là, à accepter l’offre de Dubaï pour
la vente à hauteur de 51% de la Société, soit environ 2 milliards de
dollars.
Il n’empêche. La loi sur l’investissement extérieur en Nouvelle Zélande
exige l’accord d’au moins deux ministres du gouvernement pour toute
opération de vente de terrains sensibles à des propriétés étrangères.
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