[23/08/2007 10:49:59] TOKYO (AFP) Les internautes peuvent à partir de vendredi se balader dans les rues d’une réplique de Tokyo sur l’univers virtuel Second Life, dans lequel la capitale nippone fait son entrée pour y promouvoir la culture japonaise. L’initiative revient au géant de la publicité nippon Dentsu, qui souhaite vendre des espaces d’affichage dans “Virtual Tokyo” comme il le fait dans les rues de la ville réelle. La réplique numérique de Tokyo a pour principal objectif de servir de vitrine aux manga (BD), animations, musiques et autres arts nippons actuels qui suscitent un engouement grandissant à l’étranger. “Virtual Tokyo n’est pas une simple reproduction numérique de la capitale réelle. Il s’agit d’y recréer l’ambiance culturelle et l’énergie qui anime la ville, pour la diffuser à travers le monde”, indique Dentsu dans un communiqué. Dentsu et ses partenaires prévoient l’organisation de nombreux événements pour présenter les créations d’artistes japonais. Pour son ouverture, la cité virtuelle comprendra un cinéma où seront projetés divers contenus multimédia, un stade, une rampe de ski et un espace d’exposition dédié aux nouveaux arts populaires japonais. “Nous avons eu l’idée de créer un musée virtuel de la Pop Culture car il n’existe pas dans la réalité d’emplacement susceptible d’accueillir simultanément la variété de la création actuelle nippone”, a souligné Tetsuya Mizoguchi, patron de la société de création numérique Q Entertainment et producteur de la capitale virtuelle. Pour fêter l’arrivée de Tokyo dans “Second Life”, les organisateurs ont prévu vendredi des courses à pied (100 et 400 mètres) dans le stade virtuel, un lever de rideau avant le vrai championnat du monde d’athlétisme qui débutera le lendemain dans la deuxième mégapole du Japon, Osaka (ouest). Second Life est un monde virtuel dans lequel les internautes créent des personnages, appelés avatars, qu’ils font évoluer au gré de leurs envies. Quelque 8,8 millions d’internautes participent à cette seconde vie, selon la firme californienne Linden Lab à l’origine du concept. L’adhésion est payante. |
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