L’été reste une saison pénible et pleine de surprises pour les commis de
l’Etat, les PDG et les DG des entreprises publiques, au point que plusieurs
d’entre eux ne prennent même pas de congé. Chaque ministère apporte chaque
jour un lot de remplacements, de nouvelles nominations.
Ainsi, dans un communiqué publié le mardi 21 août, le ministère de
l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire annonce la
nomination de M. Ali Mabrouk en qualité de Président-directeur général de
l’Office de la Topographie et de la Cartographie.
Militaire de formation et de carrière, M. Ali Mabrouk a occupé plusieurs
postes importants, dont le dernier en date, avant sa récente nomination, fut
celui de PDG de la SOMATRA-GET , entreprise publique de travaux
d’infrastructures et de construction.
Parlant justement de la SOMATRA, il est à savoir que cette entreprise
publique est l’une des rares à pouvoir se maintenir dans un secteur où les
opérateurs privés restent très extrêment dynamiques, à l’instar de
l’Entreprise Nouri Chaabane, Afrique Travaux, ETEP, etc. Ce qui provoque
l’effondrement des prix dans les marchés publics et une concurrence acharnée
; cet état de fait s’est répercutée sur le chiffre d’affaires et le bilan de
la SOMATRA depuis 2003, quand elle est devenue déficitaire pour les
exercices 2004, 2005 et 2006 –on parle d’un déficit moyen de 10 millions de
dinars tunisiens par an.
Il faut dire que M. Mabrouk a contribué à la restructuration, en partie, de
la SOMATRA, au recrutement de plusieurs cadres et à la modernisation surtout
du système d’information de l’entreprise, vieux de 20 ans, et ce en adoptant
les nouvelles technologies.
Au chapitre des réalisations, la SOMATRA a réalisé plusieurs projets
nationaux dont les plus importants sont l’autoroute Tunis-Sfax (en partie),
la nouvelle aérogare charter à l’aéroport de Tunis-Carthage.
Par ailleurs, la SOMTRA a signé avec la TAV –entreprise retenue pour la
construction de l’aéroport d’Enfidha- un protocole d’accord pour la
sous-traitance d’une partie des travaux de cet aéroport pour une valeur qui
s’élèverait à 48 millions de DT ; un accord qui n’est pas encore été
matérialisé par un marché.
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