Mais ‘’fitchez-nous’’ la paix !

Mais ‘’fitchez-nous’’ la paix !

Par Ibtissem

banqchron150.jpgMon cher monsieur Fitch, vous qui fabriquez un indice je crois, vous êtes
allez raconter des bobards sur le compte de notre système bancaire ! Mais
que vous lui en voulez à notre système bancaire ? Pour vous, tout va bien
dans notre fonctionnement économique et que l’on va dans la bonne direction
–merci de vos compliments–, mais notre système bancaire vous dérange; il ne
serait pas à jour, dites-vous.


Pourtant, il fait ce qu’il peut le pauvre système : il donne des crédits à
tout va, il contribue à développer l’économie, il demande aux uns des
garanties 10 fois supérieures à ce qu’ils demandent, il est vrai que,
parfois, à d’autres il ne demande rien et cela finit en carbonisation de
traites; et qui va les payer ces impayés ? Normal, ce sont les bons clients
! Et M. Fitch, vous qui dites que le reste va bien, vous avez calculé le
nombre réel d’heures de travail si on tient compte des séances uniques? Vous
avez vu ces appels d’offres au moins disant qui font que les sociétés
retenues -obligées qu’elles sont de casser les prix- tombent comme des
mouches et évidement ce sont les banques qui encaissent!

Allez mon cher monsieur, ne pensez-vous pas que nos banques, au lieu de nous
rendre un service bancaire, elles nous rendent un service bancal ? Et quand
vous lisez votre relevé bancaire, est-ce qu’on comprend quelque chose à la
succession de chiffres ? Moi, la seule chose que j’ai retenu c’est COM et
TVA, cela fera un tube l’été prochain ‘’TVACOMTVACOMTVACOM’’ qu’on chantera
à moitié nu sur les plages…

Il y a aussi un autre terme qui vous bouffe le compte. Attendez, je crois
que c’est AGIOS ? D’après ce que je crois, savoir cela serait une
abréviation de ‘’Aberration Génétique Irréversible Originelle du Système’’
bancaire ; il paraît que cela sert à payer le personnel, les sièges, les
bureaux et les jetons de présence …

Mais tout ça c’est de la faute des clients, ils dépensent toujours plus que
leurs revenus, et dans cette course effrénée entre le client qui comble ses
trous et la banque qui est fatiguée de colmater les brèches fitcheuses…