Comme dans les autres pays sud-méditerranéens
d’émigration, l’été est, en Egypte, le moment du retour des immigrés au pays
pour les vacances annuelles, et, partant, d’une mise à plat des différends
dossiers concernant cette communauté.
A l’ordre du jour de la réunion qui devait avoir lieu mardi 28 août entre le
chef du gouvernement égyptien et les représentants des colonies égyptiennes
résidant à l’étranger, les opportunités d’investissement dans le pays.
Dorloté, comme partout ailleurs, les travailleurs émigrés, qui en Egypte
contribuent à concurrence de 11,3 % du produit intérieur brut et de 41,5 %
de l’ensemble des exportations des services, de 23 % des devises étrangères,
et couvre 60 % du déficit de la balance commerciale, demandent aujourd’hui à
pouvoir, à l’occasion du retour définitif au pays, à pouvoir y ramener un
véhicule en franchise totale de droits de douanes.
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