[30/08/2007 14:51:16] NEW YORK (AFP) La Bourse de New York a ouvert en baisse jeudi, sur un marché nerveux à la veille d’un discours très attendu de la banque centrale américaine (Fed): le Dow Jones cédait 0,58%, tandis que le Nasdaq perdait 0,51%. Vers 13H40 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) reculait de 77,22 points, à 13.212,07 points et l’indice composite du Nasdaq de 13,11 points à 2.550,05 points. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 abandonnait lui 0,66% (-9,63 points) à 1.454,13 points. Mercredi, Wall Street avait terminé sur un fort rebond, effaçant presque ses pertes de la veille: le DJIA avait pris 1,90%, le Nasdaq 2,50% et le Standard and Poor’s 500 avait gagné 2,19%. Jeudi, le marché était prudent à la veille d’un discours très attendu du président de la Réserve fédérale (Fed). Ben Bernanke doit s’exprimer sur “l’immobilier et la politique monétaire”. “Certains courtiers semblent revoir leur conviction selon laquelle une baisse de taux d’intérêt avant ou pendant la réunion de la Fed du 18 septembre est une issue acquise”, a remarqué Frederic Dickson, analyste chez D.A. Davidson & Co. Un article du Wall Street Journal paru jeudi contribuait à faire douter le marché, selon Al Goldman, analyste chez A.G. Edwards. Dans cet article, le quotidien financier rappelle que Ben Bernanke fait une distinction entre les deux rôles principaux de la Fed (rompant ainsi avec son prédécesseur Alan Greenspan): à savoir le maintien de la stabilité financière et le contrôle de l’inflation tout en évitant une récession. “Cela remet en doute la notion selon laquelle les remous sur les marchés vont conduire à des baisses de taux. Cela ajoute encore plus de confusion, ce qui est justement ce dont le marché n’a pas besoin”, a commenté M. Goldman. Par ailleurs, la croissance américaine du deuxième trimestre a été révisée à la hausse à 4%, au lieu de 3,4% annoncés initialement, en raison d’une balance commerciale et d’investissements d’entreprise meilleurs que prévu, a indiqué jeudi le département du Commerce. C’est la croissance la plus vigoureuse enregistrée depuis le premier trimestre 2006, et un chiffre à peu près conforme aux attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de 4,1%. Les investisseurs accordent cependant peu d’importance à ce chiffre jugé obsolète. Sur le marché obligataire, le rendement du bon du Trésor à 10 ans baissait à 4,527% contre 4,553% mercredi soir, et celui à 30 ans à 4,857% contre 4,879%. |
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