[31/08/2007 16:10:31] PARIS (AFP) La France comptait 14,2 millions d’abonnés à l’internet haut débit à fin juin (+28% sur un an) dont la quasi-totalité via le téléphone (ADSL), selon les chiffres publiés vendredi par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Gendarme du secteur, l’Arcep souligne qu’à la fin du premier semestre, pour la première fois, les demandes des opérateurs alternatifs sur le marché de gros de France Télécom concernaient majoritairement des accès sans abonnement téléphonique. Une tendance qui n’a fait que se confirmer au fil des mois. Ainsi à fin juin, 3,5 millions de foyers avaient coupé le cordon avec l’opérateur historique pour traiter directement avec un opérateur alternatif, comme Free, Neuf Cegetel ou encore Alice. Sur les 14,25 millions d’abonnements internet haut débit, 13,55 millions (95,1%) le sont par ADSL. Cette écrasante majorité laisse peu de place aux autres supports comme le câble. Mardi, lors d’une conférence de presse, Numéricâble, seul câblo-opérateur d’envergure en France, a revendiqué 700.000 abonnés. Il a aussi annoncé des offres internet à très haut débit, une tentative de revenir sur le marché de l’internet où il veut concurrencer les opérateurs ADSL malgré sa mauvaise image de marque auprès du public. “Toutes les lignes téléphoniques (métropole et Dom) sont aujourd’hui théoriquement raccordables” en internet haut débit, rapporte l’Arcep qui précise qu'”aux alentours de 98%” de la population est désormais couverte, les 2% restants correspondant aux “zones blanches” du haut débit. Cependant, rappelle l’Arcep, les lignes téléphoniques “trop longues” ne peuvent supporter des services haut débit, comme la télévision. |
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