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Demande d’avis
Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale devrait examiner le
plan proposé pour la mise en œuvre de la Stratégie pour la promotion de la
gouvernance et la lutte contre la corruption au début d’octobre 2007. La
Banque mondiale souhaite donc prendre votre avis en ligne et par une série
de discussions thématiques avec les différents acteurs en Europe et à
Washington, et avec un échantillon représentatif des pays membres en
développement. Les opinions et observations envoyées en ligne peuvent être
adressées du 24 août au 20 septembre 2007. Tous les commentaires reçus avant
la fin de la journée du 20 septembre 2007 seront récapitulés et transmis
pour examen au Conseil des Administrateurs de la Banque, en même temps que
le Plan de mise en œuvre.
Entre novembre 2006 et décembre 2007, le Groupe de la Banque mondiale a
organisé une série de consultations mondiales multipartites sur son document
de Stratégie pour la promotion de la gouvernance et la lutte contre la
corruption. Plus de 3 200 représentants des gouvernements, des organisations
de la société civile, des organismes bailleurs de fonds, des instances
législatives et du secteur privé ont participé à ces consultations, qui se
sont déroulées dans 37 pays en développement et 12 pays développés, et dans
le cadre de quatre dialogues mondiaux. Outre les avis qu’elle a recueillis
sur son site web, la Banque a organisé des réunions/ateliers et des
vidéoconférences. Les observations formulées ont été transmises au Conseil
des Administrateurs de la Banque mondiale et ont été prises en compte dans
le document de Stratégie actualisé, que les Administrateurs ont adopté à
l’unanimité en mars 2007.
Principes directeurs pour renforcer l’action menée par le Groupe de la
Banque mondiale pour promouvoir la gouvernance et lutter contre la
corruption
Le Plan de mise en œuvre de la Stratégie pour la promotion de la gouvernance
et la lutte contre la corruption se fonde sur les sept principes
fondamentaux énoncés dans cette stratégie, à savoir :
1. L’importance accordée par le Groupe de la Banque mondiale à la
gouvernance et à la lutte contre la corruption est liée à sa mission, qui
est de réduire la pauvreté — un État capable et responsable crée des
opportunités pour les pauvres, il fournit des services de qualité et il
améliore les résultats obtenus sur le plan du développement.
2. La responsabilité première d’un pays est d’améliorer la gouvernance —
l’adhésion et la volonté politique des gouvernants sont des éléments clés
d’une bonne exécution, et le Groupe de la Banque mondiale est déterminé à
soutenir les priorités nationales. Les dirigeants des pays demeurent les
principaux interlocuteurs du Groupe de la Banque.
Un Plan de mise en œuvre de la Stratégie pour la promotion de la gouvernance
et la lutte contre la corruption («en abrégé Plan de mise en œuvre») est
désormais disponible (la version française sera prochainement mise en
ligne), et nous souhaitons prendre votre avis sur ce document. La stratégie
ayant déjà été approuvée à la suite de consultations mondiales (a), le Plan
de mise en œuvre cherche plutôt à définir précisément ce que le Groupe de la
Banque mondiale entend faire – c’est-à-dire les initiatives et actions qu’il
devra prendre – pour promouvoir la gouvernance et lutter contre la
corruption, en partenariat avec les gouvernements et d’autres parties
prenantes (société civile, donateurs et secteur privé). C’est donc
directement sur ce Plan de mise en œuvre que nous sollicitons votre avis.
Vos réponses aux questions ci-dessous sont les bienvenues (vous pouvez
répondre dans les espaces prévus à cet effet). Vous pouvez également
adresser un courriel à
governancefeedback@worldbank.org.
1. Le plan proposé pour la mise en œuvre de stratégies
nationales de promotion de la gouvernance et de lutte contre la corruption
met-il suffisamment l’accent sur l’adhésion et le rôle moteur des pays pour
réformer la gouvernance et lutter contre la corruption ? Si tel n’est pas le
cas, de quelle manière serait-il possible de renforcer le plan proposé ?
2. Le Plan de mise en œuvre met-il suffisamment l’accent sur la réduction de
la pauvreté et l’amélioration de l’efficacité de l’effort de développement
en tant qu’éléments fondamentaux de l’action que la Banque mondiale mène
pour promouvoir la gouvernance et lutter contre la corruption ? Si tel n’est
pas le cas, de quelle manière serait-il possible de renforcer le plan
proposé ?
3. Le Plan de mise en œuvre identifie-t-il les compétences que la Banque
doit renforcer en priorité pour mieux appuyer son travail de promotion de la
gouvernance et de lutte contre la corruption ? Si tel n’est pas le cas,
quelles sont les autres compétences qui doivent être renforcées en priorité
?
4. Le Plan de mise en œuvre fournit-il une plateforme de travail adéquate
pour associer systématiquement les acteurs de la puissance publique, des
entreprises et de la société civile à la réforme de la gouvernance, la lutte
contre la corruption et l’impact de l’effort de développement ? De quelle
manière serait-il possible d’améliorer les aspects du Plan relatifs aux
partenariats et à la participation des différents acteurs ?
5. Avez-vous d’autres suggestions sur la manière de renforcer l’action que
la Banque mène pour aider les pays à promouvoir la gouvernance, lutter
contre la corruption et, partant, accroître l’efficacité de l’effort de
développement ?
(Source : Banque mondiale)
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