J’ai trouvé l’idée excellente et elle mérite un
soutien aussi bien de la part des différents intervenants, que de la part
des entrepreneurs. En fait, sachant que ces derniers peuvent aussi bien
échouer que réussir; la société devrait ne pas oublier l’aide et la
prospérité que les entrepreneurs ont apportées durant leurs beaux jours.
D’après mon expérience en tant que chef d’entreprise au Japon, j’aimerais
souligner le fait que la relation entre le client et le fournisseur devrait
être très solide et basée sur une attitude «gagnant – gagnant»: l’avenir de
mon client est mon avenir et mon avenir est le sien également. Ainsi, si le
fournisseur rencontre une difficulté, son client devrait être le premier à
lui venir en aide, parce que si le fournisseur fait des bénéfices, une part
de ce succès atteindra le client de différentes manières : la bonne qualité
du produit ou service, un approvisionnement rapide, de meilleurs prix, etc.
Je trouve que cette relation fournisseur/client est moins développée dans
certaines parties du monde.
Ici, au Japon, l’idée est tellement développée que vous avez l’impression
que tout le pays représente une seule et même compagnie, ou que toutes les
compagnies appartiennent à une seule et même personne. Nous pourrions faire
la même chose en Tunisie en encourageant cette attitude «gagnant – gagnant»
et en formant les chefs d’entreprise dans le sens où leur entreprise,
qu’elle soit grande ou petite, soit un organisme qui fait partie d’un tout,
et ne peut pas vivre sans ce tout.
Concernant l’idée du NGO, j’espère que les entrepreneurs y ont réfléchi et y
sont favorables pour au moins une raison : personne ne sait quand viendra ce
jour!
Mehrez
(Texte traduit de l’anglais)
Réaction à l’article :
Les Patrons «voyous», une majorité (29471)
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