[04/09/2007 07:36:34] PARIS (AFP) Le PDG de Suez, Gérard Mestrallet, a assuré mardi que la fusion de son groupe énergétique avec GDF ne correspondait pas à une “nationalisation partielle” de Suez, même si l’Etat disposera d’une minorité de blocage dans le nouveau groupe. Le projet est “extrêmement attractif pour les actionnaires (…) ce n’est pas une nationalisation partielle de Suez”, a estimé M. Mestrallet sur Europe 1. Suez et GDF ont officialisé lundi leur prochain mariage, après un an et demi de rebondissements, pour constituer un nouveau poids lourd mondial de l’énergie, au terme d’âpres négociations avec l’Elysée. Selon les modalités de l’accord, GDF va être de facto privatisé mais l’Etat doit être le premier actionnaire du nouvel ensemble avec 35,6% du capital, lui donnant une minorité de blocage. Les actionnaires de Suez en détiendront 55%. “GDF est privatisé, c’est clair”, a encore dit le PDG de Suez précisant que le nouveau groupe appartiendrait au secteur privé mais avec “une participation de premier rang” de l’Etat. M. Mestrallet a une nouvelle fois assuré qu’il serait seul aux commandes du nouveau groupe sous l’autorité du Conseil d’administration dont fait partie l’Etat. “Pour les questions stratégiques, il y a nécessité pour une entreprise comme celle-là d’être en parfait accord avec tous ses actionnaires, tout spécialement l’Etat. Les questions énergétiques sont des questions tellement importantes que aucun Etat ne peut s’en désintéresser”, a-t-il insisté. Il a par ailleurs souligné le rôle “essentiel” joué par le président de la République dans l’aboutissement du rapprochement en les deux groupes. Nicolas Sarkozy, qu’il a rencontré à deux reprises début août et fin août, “a permis de débloquer ce dossier” d’intérêt national, a-t-il expliqué. |
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