[04/09/2007 13:25:46] PARIS (AFP) La privatisation de Gaz de France, prévue dans le cadre de sa fusion avec le groupe énergétique privé Suez, n’implique pas la fin des “obligations de service public” du groupe, a assuré son PDG, Jean-François Cirelli. M. Cirelli a par ailleurs estimé qu’il y aura “un combat à mener” contre la Commission européenne si celle-ci veut un jour supprimer les prix réglementés du gaz, fixés par l’Etat. Il a toutefois assuré que les tarifs réglementés continuaient pour le moment à s’appliquer pour le gaz en France. “Privatisation n’égale pas la fin de nos obligations de service public. Nous sommes une entreprise d’intérêt général”, a expliqué M. Cirelli, interrogé par la radio BFM. “Les obligations de service public, tout cela va demeurer et sera peut-être même renforcé (…) pour ce qui est de la sécurité d’approvisionnement du pays”, a-t-il insisté. M. Cirelli a indiqué que le contrat de service public de GDF avec l’Etat, qui avait démarré en juin 2OO5 et arrive à échéance fin 2007, serait renouvelé avant la mise en oeuvre effective de la fusion, prévue au premier semestre 2008. Le PDG, qui devrait être vice-président du nouvel ensemble, a par ailleurs répété que “des garanties d’emplois” étaient prévues dans le plan de fusion, et que le statut de GDF serait “maintenu dans son intégralité”. Il sera même étendu au personnel de Suez pour “ceux qui sont en France et ceux qui travaillent dans l’électricité ou le gaz”, a-t-il assuré. Ce sont, d’après le responsable, “plusieurs milliers de personnes concernées”. Suez et GDF ont officialisé lundi leur prochain mariage, après un an et demi de rebondissements, pour constituer un nouveau poids lourd mondial de l’énergie, au terme d’âpres négociations avec l’Elysée. Selon les modalités de l’accord, GDF va être de facto privatisé. L’Etat doit être le premier actionnaire du nouvel ensemble avec 35,6% du capital, lui donnant une minorité de blocage. Les actionnaires de Suez en détiendront 55%. |
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