Impressionnant ; voilà
l’épithète qui vient à l’esprit quand on passe en revue les ambitions que le
Centre des jeunes dirigeants (CJD-UTICA) vient d’annoncer dans son plan
d’action jusqu’en 2009… Et une question se pose tout naturellement devant un
tel ordre de bataille : le CJD en a-t-il vraiment les moyens ? Sa présidente
croit qu’il les a, nous croyons qu’il faut un soutien énorme pour accomplir
ces ambitions.
Il ne s’agit pas d’un
scepticisme déplacé mais de la simple addition de deux et deux, car les 10
ambitions du CJD d’ici 2009 embrassent une telle variété de domaines… !
Le Centre compte ainsi
recruter de nouveaux membres JD et atteindre 1000 membres d’ici deux ans (la
chose est dans ses cordes), doubler la présence du CJD au niveau régional
(c’est aussi dans ses cordes), créer un réseau méditerranéen de JD (ce sera
plus compliqué qu’il ne pense), nouer un partenariat actif avec l’Université
(l’UTICA elle-même a longtemps essayé mais avec des résultats assez
mitigés), renforcer les relations avec les structures d’appui afin que
l’environnement de l’entreprise soit propice au développement et à la
croissance (là, il est sûr d’être soutenu sans faute par le gouvernement),
démarrer ‘’L’Ecole du JD’’ et programmer des formations spécifiques aux JD
(il comprendra bien vite qu’il n’est pas simple de tenir une école s’il vise
les meilleurs standards), organiser des voyages d’études et de prospection
pour les JD (attention, les voyages sont un gouffre de dépenses… à
consommer, donc, avec modération), participer aux manifestations
internationales par des délégations de JD de différents secteurs d’activité
(même logique que pour les voyages… mais impossible de passer outre),
constituer, à partir de septembre 2007, des Commissions de réflexion pour
réaliser des études qui alimenteront les petits-déjeuners, débats et
conférences (c’est dans ses cordes… il l’a déjà prouvé) et conduire une
enquête nationale par an sur un thème touchant le JD et en assurer la
médiatisation et la communication auprès des pouvoirs publics (c’est
également dans ses cordes car il a les relations qu’il faut, à commencer par
l’UTICA elle-même).
Nous avons contacté Mme
Monia Jégurim-Essaïdi, présidente du CJD, pour lui poser cette question des
moyens qui permettraient de faire face à ces grandes ambitions. Etrangement,
elle ne nous a pas paru inquiète le moins du monde et semblait même certaine
d’atteindre les objectifs du Centre. ‘’Nous avons tous les moyens humains
nécessaires à l’accomplissement de ces ambitions. Ce sont nos propres
compétences qui sont parmi les meilleures. Nous avons également le soutien
total de nos partenaires et nos sponsors (la Fondation Konrad Adenauer, le
premier opérateur télécom privé Tunisiana…), nous a-t-elle affirmé.
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