[07/09/2007 07:58:14] PARIS (AFP) Le déficit budgétaire de la France s’établissait à 47,44 milliards d’euros au 31 juillet 2007, contre 38,17 milliards d’euros un an plus tôt, a indiqué vendredi le ministère du Budget, justifiant cette “dégradation apparente” par les recettes de privatisation l’an dernier. L’année 2006 a été “particulièrement atypique”, souligne le ministère, et le solde du 31 juillet 2006 “enregistrait d’importantes recettes de privatisation en attente d’utilisation, qui ont eu un impact positif temporaire” sur les comptes budgétaires. Fin juillet 2005, le déficit budgétaire atteignait 48,76 milliards d’euros. Au 31 juillet 2007, les dépenses du budget général s’élevaient à 164,60 milliards d’euros, contre 160,55 milliards à la même date en 2006. L’augmentation des dépenses sur un an “n’est pas significative en raison des décalages calendaires dans le rythme des dépenses”, justifie le ministère, et elle ne “remet pas en cause l’objectif d’une progression des dépenses de 0,8% à la fin de l’année”, inscrit dans la loi de finances. Les recettes s’établissaient fin juillet 2007 à 134,94 milliards d’euros, soit environ 2 milliards de plus que l’année dernière à la même date. Le ministère précise qu'”à périmètre constant, les recettes fiscales nettes s’inscrivent à la fin du mois de juillet en progression de 1,4% par rapport à la même période de l’an dernier”, soit environ 2,2 milliards d’euros de plus. L’augmentation des recettes est due “principalement à l’impôt des sociétés (+1,3 milliard d’euros, en hausse de 5,3% d’une année sur l’autre), à la faveur d’un niveau élevé du solde versé en avril et du deuxième acompte versé au mois de juin”, précise le communiqué. Les recettes de l’impôt sur le revenu diminuent de 3,1% (-1,1 milliard d’euros), notamment en raison “d’un décalage calendaire dans le remboursement des excédents de versement intervenu un mois plus tôt cette année”, et à cause de “la réduction automatique des acomptes dont ont bénéficié les contribuables pour traduire, dès le début de l’année, la baisse d’impôt liée à la réforme du barème”. Les recettes non fiscales sont “en forte hausse d’une année sur l’autre” (+3,5 milliards par rapport à fin juillet 2006), en raison du niveau élevé des dividendes versés à cette époque de l’année. |
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