Jeunes dirigeants : c’est parti pour le 2ème étage de la fusée CJD

Par : Tallel
Jeunes dirigeants : c’est parti pour le 2ème étage de la fusée CJD

cjd070907.jpgAbdelaziz Dargouth avait fait décoller la fusée Centre des Jeunes
Dirigeants (CJD/UTICA), aujourd’hui Mme Monia Essaïdi a pris le relais pour
la mettre en orbite. C’est en tout cas le sens de son message lors de la
première conférence de presse du nouvel exécutif du CJD, tenue dans un hôtel
de la capitale, en présence des différents partenaires du Centre (Tunisiana,
Fondation Konrad Adenauer, BFPME, BTS, API…).

Pour l’heure, la vision a été affirmée, les ambitions déterminées, reste
maintenant à mettre en place une organisation à même de les permettre à
travers bien entendu un plan d’action.

Certains diront sans doute que l’habit de ces ambitions est trop grand pour
une organisation composée essentiellement des dirigeants bénévoles, mais il
faut savoir que rien de grand n’a été accompli dans ce monde sans ambitions.
Celles-ci s’accomplissent souvent par la détermination voire par la foi
qu’on a pour le faire. Sur ce point, l’équipe Monia Essaïdi montre des
préjugés favorables. Malgré cela, Abdelaziz Dargouth –celui qui a donné au
CJD l’aura qu’il a aujourd’hui- tout en se félicitant du slogan choisi pour
ce mandat ‘’Tous ensemble pour l’action’’, n’a pas manqué de rappeler qu’il
faut agir et agir. Autrement dit, priorité à l’action de tous les membres du
bureau… Et il sait de quoi il parle.

Concernant la vision, le CJD se veut un mouvement professionnel
représentatif du jeune dirigeant tunisien, à la fois crédible et indépendant
; mais également un creuset de propositions et d’échanges à même d’enrichir
et d’influencer le débat sur l’avenir socioéconomique de la Tunisie, et bien
d’autres.

Les ambitions ou plutôt les objectifs du bureau exécutif du CJD au cours de
son mandat sont à la fois quantitatifs et qualitatifs : atteindre 1000
adhérents en 2009 (contre environ 400 aujourd’hui), doubler sa présence dans
les régions (entre 16 et 17, contre 8 aujourd’hui), participer activement à
la création d’un réseau méditerranéen des jeunes dirigeants, renforcer ses
relations avec les structures d’appui dans le but de rendre plus propice
l’environnement de l’entreprise, démarrage de l’école JD qui abritera des
stages de formations spécifiques pour le jeune dirigeant, etc.

Pour ce faire, le nouveau bureau national compte s’entourer d’une ‘’rampe
d’exécution’’ à travers une pléiade de commissions : commission thématique,
de formation, de développement régional, de création d’entreprises, et ce
aux côtés des autres postes (communication relations internationales,
relations avec le secteur financier –l’argent est le nerf de la guerre ou
plutôt source de toutes les réussites-, relations avec les structures
d’appui ou l’université…).

cjd2070907.jpgEn somme, les objectifs et le plan d’action qu’il s’est concocté, c’est du
solide. Mais pour pouvoir les atteindre, il faudra que tous les membres du
bureau accordent leurs cordes, au sens musical du terme.

Par ailleurs, les questions des journalistes ont justement concerné les
objectifs, mais également ‘’l’âge du jeune’’ (qui était de 42 ans et qui
passe maintenant à 45 ans), et bien entendu le torchon qui brûle entre le
bureau national et le CJD Sousse.

Pour finir, qu’il nous soit permis, d’exprimer ici, notre inquiétude quant à
la participation active de tous les membres aux débats, car hier nous avons
eu l’impression que les autres étaient moins actifs pour ne pas dire absents
alors qu’ils ont beaucoup à dire, en tout certains d’entre eux. On espère
que lors des prochaines rencontres avec les médias ils vont se manifester un
peu plus. Il le faut pour la bonne marche du Centre…


T.B.