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J’étais moi-même jusqu’à l’année dernière résidente
à l’étranger avec un MBA en Finance d’une université nord-américaine. Par
envie de revenir au pays et de découvrir cet espace d’opportunités, je suis
rentrée en Tunisie. Voici mes conclusions á la suite de deux expériences
professionnelles et de nombreuses soirées avec mes anciens compagnons
tunisiens à l’étranger :
1) Les collègues tunisiens ont «peur» de nous : peur qu’on leur vole leur
place, peur qu’on mette en évidence leur faible productivité… Le résultat
est qu’on nous met les bâtons dans les roues sans oublier l’effet du groupe
dont les effets sont très néfastes.
2) Il y a une peur du changement quasi-paranoïaque dans les entreprises
tunisiennes et une vision à court terme : «pourquoi devrions-nous changer
ceci alors que pour l’instant ça va ?». De plus, ils mettent toujours en
avant la «spécificité tunisienne». Mais quelle spécificité il y a dans le
calcul de taux d’intérêt ? Alors tant que les mentalités n’évolueront pas
pour nous considérer comme des Tunisiens à part entière, ayant à cœur le
développement économique de notre pays et recherchant l’excellence, il sera
très difficile d’attirer et surtout de retenir ces compétences.
A.T
Réaction à l’article :
Question d’élite
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