La Bourse de New York en hausse avant le discours de Ben Bernanke

 
 
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La Bourse de New York, le 27 février 2007 (Photo : Stephen Chernin)

[11/09/2007 15:26:25] NEW YORK, 11 sept 2007 (AFP) La Bourse de New York était en hausse mardi en matinée, avant un discours du président de la Réserve fédérale Ben Bernanke à Berlin: le Dow Jones gagnait 0,93% et le Nasdaq prenait 0,99%.

Vers 14H30 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) avançait de 121,77 points à 13.249,62 points et l’indice composite du Nasdaq de 25,41 points à 2.584,52 points.

L’indice élargi Standard and Poor’s 500 montait lui de 0,80% (+11,63 points) à 1.463,33 points.

Lundi, Wall Street avait terminé sur une note contrastée: le Dow Jones avait gagné 0,11%, le Nasdaq perdu 0,26% et le SP cédé 0,13%.

Le marché garde les yeux fixés sur la Réserve fédérale (Fed), qui va réexaminer mardi 18 septembre son taux directeur, actuellement à 5,25%.

Après les fortes turbulences boursières et l’annonce vendredi d’une contraction du marché de l’emploi américain en août, les investisseurs comptent sur une baisse des taux pour limiter l’impact économique de la crise des prêts immobiliers à risque (“subprime”).

Dans ce contexte, le discours du président de la Fed Ben Bernanke, qui doit s’exprimer à Berlin à 15H00 GMT sur le thème des “déséquilibres mondiaux, récents développements et leurs conséquences”, est particulièrement attendu.

“Le sujet porte sur les questions mondiales mais le marché va essayer de déceler ses intentions en matière de politique monétaire”, ont souligné les analystes de Briefing.com.

De son côté, Frederic Dickson, analyste chez D.A. Davidson & Co, s’attend à ce que le marché boursier “reste volatile avec un volume d’échanges léger jusqu’à la réunion du 18 septembre”.

L’un des membres du comité de politique monétaire, Frederic Mishkin, avait déclaré lundi que la Fed était “prête à agir” pour éviter que la crise financière actuelle ne vienne contrarier la croissance économique.

Mais selon M. Dickson, les prix de l’or et du pétrole, qui ont fortement augmenté, seront “un sujet de discussions lors de la réunion du comité de politique monétaire”, car ils pourraient être perçus comme “des signes d’inflation”.

L’once d’or a dépassé les 700 dollars, ce qui n’était pas arrivé depuis mai 2006, tandis que le baril de pétrole est monté lundi à New York à seulement 30 cents de son record historique de 78,77 dollars.

Par ailleurs, le déficit commercial des Etats-Unis a reculé de 0,3% en juillet à 59,2 milliards de dollars.

Parmi les quelques valeurs en vue, le groupe de restauration rapide McDonald’s gagnait 3,63% à 51,97 dollars, à la suite de l’annonce d’une nette hausse de ses ventes mondiales en août.

PepsiCo prenait 1,45% à 69,45 dollars, après une recommandation positive de courtier.

De son côté, Wal-Mart montait de 0,78% à 42,60 dollars. Le groupe de distribution a revu en baisse de 153 millions de dollars son bénéfice du 2e trimestre clos fin juillet, à la suite de la cession au groupe Metro d’un actif en Allemagne.

Après avoir nettement profité d’une aversion au risque accrue des investisseurs, le marché obligataire repartait légèrement à la baisse. Les taux évoluant en sens inverse du prix des obligations, le rendement du bon du Trésor à 10 ans montait à 4,354% contre 4,324% lundi soir, et celui à 30 ans à 4,654% contre 4,641%.

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 11/09/2007 15:26:25 – © 2007 AFP