[13/09/2007 17:50:29] PARIS (AFP) La ministre de L’Economie Christine Largarde souhaite que les dirigeants “ne puissent pas recevoir de stocks-options” en l’absence de dispositif d’épargne salariale permettant aux salariés d’être associés financièrement à la bonne marche de leur entreprise. “Je souhaite que les dirigeants ne puissent pas recevoir de stocks-options tant que les salariés de leur entreprise n’auront pas eux-mêmes la possibilité d’être associés aux performance de l’entreprise via un mécanisme de participation ou d’intéressement”, a déclaré Mme Lagarde lors d’un colloque sur la participation. “Revaloriser le travail est tout le sens de l’actionariat salarié”, a ajouté la ministre, qui dit vouloir encourager un “véritable capitalisme populaire” en permettant “à davantage de salariés de posséder des parts de leur entreprise”. Selon elle, la participation doit être “digne” car “toucher un salaire proportionnel à ses efforts et à son mérite n’est pas une affaire d’argent mais aussi de dignité”. Elle doit aussi être “pratique, c’est-à-dire facilement utilisable par chaque chef d’entreprise”, a-t-elle ajouté indiquant qu’elle allait demander “à l’ensemble des acteurs (juristes, comptables, DRH et investisseurs) d’étudier les simplifications possibles et de mettre au point des contrats types permettant la diffusion de la participation et de l’actionnariat salarié. L’intéressement est une formule facultative, utilisée pour intéresser les salariés à la performance de l’entreprise. La participation aux bénéfices est, en revanche, obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés. Il s’agit de redistribuer aux salariés une partie du bénéfice. Ces deux dispositifs bénéficient d’exonérations sociales et fiscales ainsi que de cotisations sociales, à la fois patronales et salariales. |
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